Sur cette page nous vous ferons une présentation des métiers de demain

et les métiers qui recrutent

 

 


Les secteurs qui recrutent

 

En cliquant sur le lien ci-dessous vous trouverez une présentation des métiers qui recrutent

http://www.lavoixletudiant.com/metiers/les-secteurs-qui-recrutent/


Infirmière

Tendance de recrutement

Il est difficile d’évaluer le nombre de postes à pourvoir dans les années à venir. La profession est en crise de recrutement et manque de candidats. Mais la crise est aussi budgétaire dans la plupart des établissements de soins. Si on estime à plus de 35 000 le nombre de postes qui pourraient être disponibles, les compressions d’effectifs limitent à un peu plus de 20 000 les recrutements annuels.

Les jeunes qui souhaitent s’engager dans cette voie (dont la formation dure trois ans après le bac), peuvent néanmoins le faire avec sérénité. Les besoins seront encore plus grands dans les années à venir avec les départs en retraite

(plus de 100 000 prévus dans les 3 prochaines années).

 

Plus d'infos cliquez ICI: http://vocationservicepublic.fr/infirmier


Aide médico-psychologique (AMP)

Tendance de recrutement

Jusqu’à présent, les trois quarts des aides médico-psychologiques exerçaient dans le secteur privé associatif. Mais les fonctions publiques territoriale et hospitalière se sont mises à recruter massivement (près de 1 000 postes) ces trois dernières années. La tendance devrait se confirmer dans les prochaines années.

De nombreuses structures recrutent : instituts médico-éducatifs, instituts d’éducation motrice, maisons d’accueil spécialisé, maisons d’enfants à caractère social, centres d’hébergement et de réinsertion sociale, établissements et services d’aide par le travail, établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, hôpitaux généraux ou psychiatriques…

 

Plus d'infos cliquez ICI: http://vocationservicepublic.fr/aide-medico-psychologique-amp


Conseiller en économie sociale et familiale (CESF)

 

Tendance de recrutement des conseillers en économie sociale et familiale

Comme pour l’ensemble des professions de la filière sociale, les recrutements sont en hausse, même si les besoins pour ces postes sont moins importants que pour les assistants de service social.

Dans le secteur public, le CESF exerce dans les collectivités locales ou dans les entreprises comme l’EDF, la SNCF.

Les organismes publics emploient un tiers des CESF : caisses d’allocations familiales, offices d’HLM, plannings familiaux, hôpitaux…

Dans le secteur privé, il travaille quelquefois en libéral mais le plus souvent dans des associations, des entreprises privées, des maisons de retraite, des foyers de jeunes travailleurs…

 

Plus d'infos, cliquez ICI:http://vocationservicepublic.fr/conseiller-en-economie-sociale-et-familiale-cesf

 


 

BTP : 6 métiers qui recruteront en 2017

 

 

 

Découvrez les principaux métiers qui recruteront dans le secteur de la construction

en 2017

 

Plus d'infos, cliquez ICI: http://emploi-btp.lemoniteur.fr/edito/article/btp-6-metiers-               qui-recruteront-en-2017-aea-8500


Recrutement dans l'industrie

Automobile de demain : renforcer les compétences de certains métiers

 

Le secteur de l’automobile est en pleine transformation. Son usage évolue également avec le développement du covoiturage et des services collaboratifs dans le domaine de la mobilité. Eric Poyeton, directeur général de la Filière automobile et mobilités (PFA), nous explique quelles sont les perspectives de développement du secteur. Par Coralie Donas. Continuez l'article cliquer ICI:http://www.emploi-pro.fr/edito/article/automobile-de-demain-renforcer-les-competences-de-certains-metiers-aea-8491#offreEmploiMetierAnchor

 


                                 Comment travailler dans le football ?
Zoom sur l’École des Agents de Joueurs de Football de Lille (EAJF) Vous souhaitez travailler dans le foot ? L’École des Agents de Joueurs de Football propose une formation dans cinq villes de France, dont Lille, pour devenir agent de joueur. Un métier dans le football, qui fait rêver, mais dont la réalité n’est pas tout rose.
Plus d'infos cliquez ICI:http://www.lavoixletudiant.com/actus/71589/lecole-des-agents-de-joueurs-de-football-de-lille/

Industrie : les fonctions les plus pourvoyeuses d'emploi chez les cadres

 

L’indice mensuel de diffusion des offres cadres sur Internet et l’indicateur mensuel Apec des offres d’emploi cadre vient d'être publié : le volume d'offre de la fonction informatique est en croissance, l'informatique industrielle en léger repli. Le secteur Recherche et développement est le principal pourvoyeur d'emploi.


Emploi dans la grande distribution :

le secteur recherchera en 2016 des spécialistes du e-commerce

 

La grande distribution, en pleine transformation, poursuivra ses recrutements en 2016. Ce sera le cas dans les métiers traditionnels comme ceux de bouche mais aussi dans ceux, plus novateurs, du e-commerce.

 

Offres d’emploi dans la grande distribution, le commerce et la vente :

1579 postes disponibles

 

Plus d'infos cliquez ICI:http://www.emploi-pro.fr/edito/article/emploi-dans-la-grande-distribution-le-secteur-recherchera-en-2016-des-specialistes-du-e-commerce-aea-7597


Les recrutements des chefs de rayon à la hausse

 

Les chefs de rayons, ici un boulanger, doivent cumuler connaissances du métier et compétences managériale et commerciale. Cela en fait des salariés très recherchés sur le marché du travail.
Les perspectives de recrutement des chefs de rayon sont importantes jusqu’en 2022. Deux raisons à cela. D’une part, la demande est forte. Des géants de la distribution en recrutent pour soutenir leur développement. D’autre part, les turn-over sont importants surtout dans certaines spécialités « difficiles » comme la boucherie.

 

 

 

Selon une étude de la Direction de l’Animation de la Recherche et des Etudes Statistiques, la Dares, le secteur commercial recrutera plus de 276 000 salariés d’ici à 2022. Plus de 100 000 vendeurs, mais aussi, plus de 80 000 managers d’unités commerciales ou chefs de rayons. « Ces besoins de recrutements s’expliquent par le développement de mastodontes de la distribution, avec des enseignes comme Primark par exemple », indique Sofia Langlet, consultante manager chez CCLD recrutement. Ces géants du commerce recrutent des chefs rayons de deux catégories. La première regroupe des chefs de rayons traditionnels, experts de leur univers et de leurs produits. Ils n’ont pas ou peu eu de formation en management. S’ajoute la seconde catégorie. Ces chefs de rayons ont des compétences plus généralistes. Ils managent leurs équipes et sont des fins connaisseurs du parcours client. Ils analysent facilement les comportements d’achats.

 

Métiers riches mais difficiles

Ces généralistes viennent directement des écoles de commerces ou sont formés dans les BTS MUC. Ils appartiennent à la génération qui entend concilier sa vie privée et professionnelle. Hors, dans des métiers où les recruteurs demandent encore un dévouement total à l’entreprise, le turn-over est assez important. « Ces métiers sont assez difficiles, physiques et demandent de se lever tôt, parfois de travailler dans le froid, détaille Benoit Allo, directeur de la division distribution chez PagePersonnel. Pour autant, ce sont des métiers développant les compétences des salariés. De plus, le secteur promeut ses troupes. Auchan, Décathlon ou Leroy Merlin recrutent des Bac +5 en leur permettant de belles évolutions vers des postes de chef de secteur ou manager en centrale. »

 

Pénurie de spécialisation

Les bonnes perspectives d’embauche de chef de rayon dans la grande distribution s’expliquent aussi par la difficulté qu’éprouve ce secteur à attirer ou retenir des candidats. Ainsi, les chefs de rayons sont particulièrement recherchés dans les métiers de bouche,

« pénuries », selon Pauline Bréné, responsable de la division retail du cabinet de recrutement Hays. « Les chefs boucher, boulanger, pâtissier, maraîchers sont très demandés, explique-t-elle. Les occupants de ces postes doivent être à la fois manager d’équipe et très autonome sur la relation avec certains fournisseurs. Ils sont responsables de leur politique de prix, des marges, de la gestion des comptes d’exploitation du rayon. A cela, il faut rajouter la pénibilité. En résumé, le métier n’est pas très attractif. » Il est cependant mieux payé que ses homologues sur d’autres terrains. Un chef de rayon traditionnel sera rémunéré entre 26 000 et 29 000 € brut par an en début de carrière, contre 32 000 ou 34 000 € pour le chef d’unité plus spécialisé.

 

Par Amandine Ascensio


 Travailler dans le BTP

Les formations de la performance énergétique

 

Les salariés souhaitant travailler dans la performance énergétique doivent entamer des cursus développant des connaissances transversales

L’offre de formations sur la performance énergétique s’est beaucoup développée, en rénovation comme en construction.

 

Offres d’emploi dans le btp : 2348 postes disponibles

 

Les professionnels du bâtiment ont plusieurs solutions pour se former à la performance énergétique. Des dispositifs nationaux comme FEE Bat pour la rénovation et Qualit’EnR pour les installateurs en énergies renouvelables prévoient des modules courts. Ces derniers permettent aux artisans de décrocher le label Reconnu garant de l’environnement (RGE). Celui-ci conditionne l’attribution des aides à la rénovation énergétique. « Ces formations permettent de se familiariser avec les techniques et les matériaux les plus récents utilisés dans le domaine de l’efficacité énergétique. Elles permettent aussi aux artisans de se rencontrer et de travailler ensemble », souligne Mickaël Micmacher, directeur d’Ifeco, un centre de formation spécialisé dans la construction durable.

 

Secteurs porteurs

 

Les universités et les écoles sont aussi impliquées dans cette thématique. L’université de Bourgogne propose par exemple un diplôme universitaire (DU) « Management de la performance énergétique du bâtiment ». « Nous formons les professionnels pour qu’ils développent une vision transversale. Ainsi, ils pourront piloter un projet de performance énergétique en y intégrant tous les maillons, pas seulement techniques, mais aussi financier ou juridique », détaille Philippe Grelu, responsable pédagogique du DU. Prochaine étape pour les professionnels, les bâtiments à énergie positive qui se profilent dans la nouvelle réglementation thermique. « La construction durable et la rénovation énergétique sont deux secteurs porteurs. Se former répond à une nécessité réglementaire et aux besoins des clients », résume Mickaël Micmacher.

Par Coralie Donas.

 


Les métiers de la sécurité en magasin

 

Une « bonne moralité », une formation d’un mois et les portes des métiers de la sécurité et de la sûreté en magasin s’ouvrent aux salariés désireux de devenir agent. Le secteur, qui recrute sans cesse, voit ses métiers revalorisés depuis que des agents ont joué un rôle important lors des attentats de novembre 2015. 

 

 

Ils sont campés à l’entrée des magasins, scrutent les entrées et les sorties. Ce sont des hommes à 85% selon l’Observatoire des Métiers de la sécurité et de la prévention, conduit par l’Union des entreprises de sécurité privée (http://usp-securite.org). « Il y a deux types de métiers de la sécurité et de la sûreté en magasin, explique Alexandre Pires, directeur d’agence pour l’entreprise spécialisée Guardian à Bobigny. Ceux de la sécurité incendie, et ceux de la sûreté qui luttent contre le vol et relèvent de la surveillance. »

 

Une carte professionnelle

 

Pour ces spécialistes, une carte professionnelle confère le statut d’agent de sûreté. Elle sanctionne un mois de formation professionnelle, obligatoire pour les agents de sûreté, non obligatoire pour ceux de la sécurité incendie. Mais dans les deux cas, ces métiers requièrent des compétences de grande maîtrise de soi, de forte capacité de concentration et surtout une « bonne moralité » selon le jargon du secteur. Cela signifie n’avoir jamais eu affaire à la justice. « Les agents qui officient en distribution et grande distribution doivent également développer et mettre à jour constamment leur technicité autour des méthodes de vols, toujours plus ingénieuses », indique Stéphanie Bergouignan, directrice générale déléguée du groupe Uniprotect.

 

Compétences techniques

Ensuite, au cours de leur carrière, ces agents peuvent évoluer pour devenir chef d’équipe dans chacun des métiers. Ils perçoivent alors jusqu’à 2300 euros brut par mois (hors prime et majoration d’ancienneté). Pour être promu dans ce secteur, l’agent doit accroitre ses compétences techniques d’aptitudes managériales pour l’encadrement. Le secteur privé de la sécurité – il réalise plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires – est en pleine croissance. Ce développement semble durable. Car il est lié aux montées du sentiment d’insécurité en France et en Europe. Les attentats terroristes ne font qu’augmenter la demande. L’installation de l’état d’urgence en France contribue aussi à la création de nombreux postes d’agents de sécurité.

Par Amandine Ascensio.


DUCTI : Le Diplôme Universitaire Cultures Technologiques Internationales

 

Le diplôme universitaire cultures technologiques internationales (DUCTI) permet aux étudiants en IUT TC (Techniques de Commercialisation) d’effectuer une année d’études à l’étranger après l’obtention de leur DUT.

 

Plus d'infos cliquez ICI: http://www.lavoixletudiant.com/actus/70172/ducti-diplome-universitaire-   cultures-technologiques-internationales/


 

Les nouveaux métiers de l’industrie

 

 

 
L’industrie du futur va utiliser de nouveaux spécialistes de la maintenance gérant, par exemple, les réparations à distance.

 

Grâce à l’automatisation, la digitalisation ou encore le Big data, l’industrie se modernise. L’usine devient intelligente. Elle s’adapte au plus près aux besoins de la production en les anticipant. Bref c’est l’industrie 4.0. Et cette nouvelle révolution industrielle est notamment soutenue par de nouveaux métiers qui se voient ouvrir les portes des usines.

 

 

Difficile de donner une date de naissance à l'industrie du futur… Mais les spécialistes s'accordent sur l'année 2011 plus précisément  à la foire de Hanovre, lors du salon dédié à la technologie industrielle. Du moins lui a-t-on alors donné un nom : « l’industrie 4.0 ». Logique. Il y avait eu la 1ère révolution industrielle portée par le développement de la machine à vapeur eu XVIIIème siècle, suivie de la deuxième le siècle suivant apparue avec l’électricité, l’automatisation apporta la 3ème révolution industrielle au siècle dernier. Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une autre révolution. Le digital et autres innovations en termes de nouveaux moyens de communications en sont la cause. L’industrie 4.0 se fonde en effet sur le concept d’usine intelligente, un centre de production composée d’unités flexibles, automatisées et interconnectées. La production peut être suivie en temps réel grâce à la mise en place de capteurs. Les besoins sont anticipés grâce au Big Data. Et cette révolution bouleversant la manière de produire a, comme le souligne La Fabrique de l’industrie dans son étude publiée en avril dernier, « un impact sur la structure et la nature de l’emploi ». Elle fait aussi apparaître de nouveaux métiers.

 

 

Le chief digital officer

 

Le premier métier est celui de chief digital officer. « Ce métier, qui n’existait pas il y a quelques années, est une fonction très en vogue, très demandée, notamment par l’industrie, observe Fabienne Delorme, partner au sein de la practice industrie au sein du cabinet de chasseurs de têtes Heidrick & Struggles. Le secteur automobile a été précurseur dans le domaine (NDLR : Renault s’est doté d’un CDO dès 2011) ». Cette nouvelle fonction se réserve pourtant une place de choix dans l’organigramme. En général, c’est le PDG, lui-même, qui le nomme. Souvent, il dispose d’un poste au sein du Comex. Car sa mission est stratégique. C’est à lui d’accompagner tout un groupe industriel à entrer pleinement dans l’ère du digital. Il commence par un état des lieux, par identifier les projets pilotes lancés, les besoins. Puis, il met en place un plan d’action avec la définition des priorités numériques pour l’entreprise et de la stratégie. Ce que son employeur attend de lui : « une excellente culture du digital. On va souvent chercher (NDLR : PSA est allé débaucher Brigitte Cantaloube chez Yahoo !) une capacité à comprendre les enjeux de l’entreprise et du secteur et à accompagner le changement », ajoute Fabienne Delorme de Heidrick & Struggles.

 

Le responsable de l’usine du futur

 

Le deuxième métier fait également partie des postes de direction. Et il est tellement nouveau qu’il a n’a pas encore de nom très défini. « C’est le responsable de l’usine du futur, avance Romain Doutre, manager de la division Ingénieur et Supply-chain chez Robert Walters. Il est chargé avec une équipe d’anticiper les futures évolutions. Il existe 4 sujets phares : le digital, la gestion des données ou data, les futurs process et la veille technologique. De plus en plus de groupes industriels créent ce type de poste ». Chez Airbus, c’est Curtis Carson, responsable recherche et technologie, qui est chargée de mettre en place l’usine du futur, robotisée, connectée et très productive. Chez Daher a été mise en place la Daher control room qui a pour mission de déployer des outils numériques au sein des processus industriels  automatisation de la production, robots, impression 3D. Enfin, chez Dassault, Bernard Charlès, directeur général de Dassault Système, copilote le plan usine du futur. Pour ce poste : il faut bien sûr avoir beaucoup de bouteille. « Soit au moins 20-25 ans d’expérience », pointe le cabinet Robert Walters, être issu de l’industrie, doté d’une forte expérience en animation des équipes et disposer d’un goût certain pour les nouvelles technologies ».

 

Les métiers de la maintenance

 

Enfin, il n’y a pas que des métiers tout beaux tout neufs. D’autres existaient déjà, mais se transforment… beaucoup. L’arrivée des capteurs dans les usines, suivant et enregistrant l’exécution des opérations en production, évaluant l’usure des machines, anticipant les futures pannes impacte profondément les métiers de la maintenance. Et cela ira en s’accentuant. « Les salariés n’interviendront plus directement sur les activités de maintenance mais seront chargés du contrôle de ces machines. Ces tâches nécessiteront notamment de faire évoluer les compétences des salariés pour gérer des données, développer de nouvelles capacités cognitives d’abstraction, de représentation et d’anticipation » anticipe l’étude « Mutations industrielles et évolution des compétences » de la Fabrique de l’industrie.


Le recrutement des ingénieurs robotique

 
Les entreprises recherchent aujourd’hui de nombreux ingénieurs roboticiens.

 

Hausse de la demande, faiblesse de l’offre : les industries s’arrachent les ingénieurs en robotique. Campagne de communication, tuyaux, création de parcours de formation, tout est bon pour inspirer de futures vocations et pourvoir enfin les postes.

 

 

258 offres sur le site de l’Apec. 331 sur celui d’aérocontact. Il y a du travail pour les ingénieurs en robotique. C’est peu de le dire. « Chez nous, des postes sont ouverts depuis un an et nous ne trouvons pas de bons candidats, s’exclame Jacques Dupenloup, directeur des ventes France et Bénélux du groupe Staübli, spécialisé dans la fabrication de robots industriels. Il est aussi membre du groupe robotique au sein du Symop (syndicat des machines et technologies de production). Et c’est la même chose chez nos clients. Souvent, ils nous demandent : vous ne connaîtriez pas quelqu’un par hasard ?. Je leur répond : vous pensez, si on en avait, on les garderait pour nous ! ».

 

 

Hausse de la demande

 

Depuis 2014-2015, le domaine de la robotique est en pleine expansion. Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder la courbe dressée par le Symop sur la demande en biens d’équipements. Elle est en hausse depuis le début de l’année 2014. En décembre dernier, « l’indice a progressé de 4 % par rapport au mois précédent et de 5 % par rapport au même mois 2014 » détaille le syndicat. C’est l’effet après-crise. « Dès que les entreprises ont sorti la tête de l’eau, qu’elles ont récupéré des capacités d’investissement, elles ont investi dans l’outil industriel, soit dans les machines automatisées et robotisés, explique Charles-Eric Bertrand, manager responsable des fonctions techniques et industrielles pour le Nord-Ouest au sein du cabinet Michael Page.

L’ingénieur en robotique s’est donc retrouvé en première ligne.

 

L’ingénieur en robotique, pour rappel, c’est celui, logique, qui conçoit des robots. Vaste travail ! Car pour se faire il doit en effet cumuler savoir-faire en automatisme, mécanique, électronique voire informatique. Il est en général embauché chez des prestataires, des sociétés spécialisés dans la fabrication de robots. Ils se chargent de concevoir puis installer chez les clients les systèmes robotisés et automatisée qui amélioreront leurs process industriels. Cet ingénieur a donc bel et bien la cote en ce moment auprès d’industriels.

 

 

Des opérations séduction

 

Par contre, on ne peut pas dire que la réciproque soit vraie. « Le métier déjà n’attire pas les foules – les formations spécifiques dans les écoles d’ingénieurs sont très rares faute de candidats – et l’industrie, en concurrence avec d’autres secteurs, comme le médical, ou d’autres entreprises, comme les start-up fabricant de petits robots design pour la maison, peine à attirer cette denrée rare », observe Romain Doutre manager en charge de la division Ingénieur et Supply-chain chez Robert Walters.

 

Du coup, beaucoup d’entreprises mettent en place des opérations séduction. On ne parle pas d’ « ingénieur en automatisme », mais d’ « ingénieur en robotique ». On préfèrera pour vendre les missions évoquer « la conception d’usine du futur » plutôt que « l’amélioration des processus industriels ». Les entreprises comme Staübli font également le tour des lycées et collèges pour promouvoir le métier et propose des parcours de formation pour faire évoluer des techniciens au niveau d’ingénieurs.


Recrutement dans l'industrie

Pourquoi un ingénieur doit intégrer le secteur de la défense

 

Laurent Champaney est directeur général adjoint à la formation de l’école d’ingénieurs Arts et Métiers. L’école diplôme 1500 ingénieurs par an et a signé des accords avec le spécialiste de la défense Safran.

 

 

« Pour un ingénieur, il est très intéressant de s’orienter vers le secteur de la défense pour plusieurs raisons. La première est que ce secteur développe des technologies de très haut niveau. Ce secteur y met les moyens. Il a besoin de précision, de fiabilité, d’inventions qui trouveront ultérieurement des applications dans le civil. La défense constitue donc un laboratoire haut de gamme dont on peut sortir car les ingénieurs qui y travaillent sont à la pointe du progrès. La défense permet des carrières intéressantes et rémunératrices tout en restant proche du très haut niveau technologique. De plus, ce haut niveau technologique peut aussi bien se revendre. Pour caricaturer, il y a beaucoup de décisions prises par des managers ayant peu de compétences techniques. Conclusion : la parole des experts prend et prendra de plus en plus de poids. Évidemment, ces spécialistes disposeront de meilleures carrières que les autres. Ils pourront occuper des postes de managers de haut niveau ».


 

                   Auxiliaire de puériculture                                                                                                        Dans une maternité ou un centre hospitalier, l’auxiliaire de puériculture donne les soins courants aux nouveaux nés ou aux enfants en bas âge. Il surveille leur courbe de poids et de température, veille à leur hygiène, et prépare les biberons. Il accompagne aussi la maman dans son apprentissage de soins. Enfin, c’est lui qui assure l’entretien de la chambre de l’enfant et du matériel utilisé. Dans une crèche, le rythme de l’auxiliaire de puériculture suit celui des enfants. Il veille à leur hygiène et à leur alimentation, et apprend l’autonomie aux plus grands. L’organisation de jeux et d’activités d’éveil constitue un autre pôle important de son travail. Il permet de développer la socialisation de l’enfant avant son entrée à l’école. L’auxiliaire travaille le plus souvent dans une équipe pluri professionnelle et dans des structures sanitaires ou sociales, en collaboration et sous la responsabilité de l’infirmier ou de la puéricultrice.
La formation

Le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (BAC +1) est obligatoire pour exercer cette profession. Il faut être âgé de 17 ans au moins à l’entrée en formation. Dans la région, l’Institut Régional de Formation Sanitaire et Social de Tourcoing, Arras, Béthune et le lycée Anatole France de Lillers délivrent ce diplôme. Les stages ont une grande importance dans la formation.

La rémunération

Le salaire débutant est de 1 400 euros net par mois. Un auxiliaire de puériculture peut espérer toucher 2 300 euros en fin de carrière. Les débouchés diffèrent selon la région, le type de structure ou de service.

Les conseils

Patience, disponibilité et douceur sont requises pour travailler toute la journée avec des enfants en bas âge. De même, une bonne santé et un solide équilibre psychologique sont nécessaires pour s’investir dans ce métier. Pour proposer et mener à bien des activités éducatives, l’esprit d’initiative, le dynamisme et l’autorité sont les bienvenus. L’imagination et les aptitudes à l’animation doivent êtres complétés par un grand sens des responsabilités, une rigueur et une attention à tout instant.

 

Découvrez les métiers similaires en cliquant ci-dessous:


 

 

                               Vétérinaire                                                                                                          Le vétérinaire soigne, opère et stérilise les animaux. Ses principaux patients sont les animaux domestiques, mais il s’occupe également de ceux de la ferme. La majorité des vétérinaires exercent en libéral, mais ils peuvent aussi travailler dans l’industrie et la recherche en participant à la mise au point, la production et la commercialisation de médicaments et d’aliments pour animaux. Il est assisté par un auxiliaire vétérinaire qui se charge de toute la partie administrative et  commerciale du cabinet.
La formation

Il faut compter au minimum sept ans pour obtenir le DEV (Diplôme d’Etat de Vétérinaire). La première étape est de passer par une prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre) de deux ans, obligatoire pour intégrer l’une des quatre écoles vétérinaires de France (Lyon, Nantes, Toulouse et Maisons-Alfort) dont la formation dure cinq ans. Dans la région, cette prépa est accessible dans les lycées Faidherbe de Lille, Albert Châtelet de Douai et Robespierre d’Arras. La sélection se fait sur dossier pendant la terminale. Mais il est également possible de tenter le concours de l’école vétérinaire après une deuxième année de licence sciences de la vie, accessible à l’Université de Picardie. A Lens, Le Groupe SIADEP propose une licence professionnelle formation d’auxiliaire vétérinaire spécialité vétérinaire.

La rémunération

Le vétérinaire débutant touche entre 2 000 euros et 2 500 euros net par mois. Le salaire moyen est de 2 843 euros net par mois. L’insertion professionnelle est très bonne même si les vétérinaires sont de moins en moins nombreux à exercer en milieu rural. La plupart des nouveaux diplômés se tournent vers l’industrie agroalimentaire qui offre de réelles perspectives.

Les conseils

Le vétérinaire doit savoir observer et analyser le comportement des animaux pour établir le bon diagnostic. Il faut absolument se sentir à l’aise avec les animaux et savoir conseiller et rassurer leur propriétaire. En libéral, le métier nécessite une grande disponibilité (gardes, urgences) et un savoir faire en matière de gestion pour faire vivre son cabinet.

 

Découvrez les offres professions de la médecine en cliquant sur l'intitulé de la profession ci-dessous :


 

Les 3 métiers du e-commerce ayant le vent en poupe

                                             Recrutement dans la grande distribution

 

Les métiers de l’e-commerce se développent fortement.

 

 

Le e-commerce se professionnalise. Nouveaux logiciels, nouvelles approches marketing, et nouveaux possibles, les tâches se complexifient, les fonctions se spécialisent. Exemple de 3 métiers qui symbolisent ces évolutions.

 

Il y a un peu plus de 15 ans, le e-commerce n’existait même pas. Il y a 10 ans, le métier de community manager, personne n’en parlait, personne ne connaissait. Quant au Big Data, dans toutes les têtes depuis ces dernières années, il n’intéressait pas grand monde il y a tout juste 5 ans. Bref, ce secteur vit et évolue à grande vitesse. « Il se professionnalise, se spécialise. Les autodidactes deviennent très rares », explique le cabinet Page Personnel.

 

Les métiers se transforment et certains émergent sous le coup des évolutions technologiques, de nouvelles approches marketing et de démocratisation des outils digitaux. Voici l’exemple de 3 métiers représentatifs de ce secteur aujourd’hui.

 

Analyse des données et web analyst

  Un des métiers qui recrute le plus en ce moment est celui de web analyst, précise Christophe de Bueil, manager en charge des divisions digital, IT, e-commerce et crosscanal au sein du cabinet de recrutement Robert Half. C’est un des métiers qui profitent des nouvelles possibilités liées au Big Data et à l’analyse des données. Les opportunités d’embauche et d’évolution sont nombreuses tant l’expertise est pénurique ». Et l’étude salariale du cabinet de recrutement ne va pas le contredire. Les rémunérations des débutants grimpent de 10 % cette année par rapport à l’an dernier pour atteindre les 35 000 à 45 000 euros brut annuel. La raison de cette hausse est simple : son rôle devient stratégique pour une entreprise marchande. Ainsi, il fournit des données sur la fréquentation d’un site web : qui sont les clients, qui sont ceux qui achètent, quand se connectent-ils, etc… Il analyse ces informations, en tire des enseignements sur le comportement des internautes sur un site web. Ensuite, il élabore des prévisions et préconisations pour modifier ou améliorer le site web, dans le but entre autres d’y booster les ventes. « Les web analysts ont un profil pluridisciplinaire : des connaissances techniques sur les logiciels, les outils informatiques, les statistiques, le tout appliqué au marketing, ajoute Christophe de Bueil. Soit ils ont suivi un cursus universitaire en statistique et se sont spécialisés ensuite en marketing. Soit étudiants en école de commerce, ils se sont spécialisés dans l’analyse des données ».

 

Le community manager se professionnalise

 « Les métiers se professionnalisent, se spécialisent, les tâches se complexifient, explique Sacha Kalusevic, directeur senior de la division commercial et marketing pour le cabinet de recrutement et d’intérim Page Personnel. Le secteur du e-commerce fait de moins en moins de place aux autodidactes. Un des métiers qui symbolisent le plus cette évolution est celui de community manager. Il ne se contente plus de diffuser des liens sur Facebook, twitter, etc… Il élabore une vraie stratégie de présence de la marque sur les réseaux sociaux. Dans les entreprises du secteur de la distribution, d’ailleurs, souvent une équipe est dédiée à la présence et au développement de la marque sur internet, à côté d’une équipe qui elle est chargée du marketing et de la vente ». Les community managers sont, comme le souligne l’étude conjointe réalisée par Michael Page et l’association de l’économie numérique Acsel sur les fonctions digitales, « issus de formations en marketing ou communication, ou même en journalisme qu’ils ont complété avec une spécialisation en e-communication ou community management ». Et cela ne s’arrête pas là. Ensuite, ils ont du faire leur preuve sur le terrain. Avant de décrocher le job, ils sont passés par des postes de « rédacteur web ou de chef de projet web ou de chef de projet communication », poursuit l’étude.

 

Le chef de projet web

 Enfin le dernier métier est le classique « chef de projet web ». Ce dernier est chargé de faire l’interface entre les équipes techniques, de création et de production pour créer un site web. Comme le résume l’Apec, « il analyse les besoins, organise, planifie et met en œuvre des services sur Internet pour son entreprise ou des clients externes ». Classique certes, mais avec l’émergence d’expertises de plus en plus pointues, le métier est devenu très exigeant. Il faut pouvoir dialoguer avec les équipes techniques, connaître les dernières évolutions technologiques, jongler avec les nouvelles données d’analyse clients plus nombreuses, etc… Du coup, les débutants n’y ont plus leur place. Pour décrocher le poste, il faut être diplômé d’un cursus niveau « bac+4/5 en informatique complétée par une spécialisation dans le domaine du web (master en stratégie Internet et pilotage des projets d’entreprises, master technologies de l’Internet pour les organisations…), souligne l’Apec. En sus, une expérience de 3 à 5 ans chez un acteur de l’internet ou dans une agence web ou une expérience de 5 ans dans la gestion de projets web sera la bienvenue ».

 

 


Les nouveaux métiers de l'industrie

 

L’industrie du futur va utiliser de nouveaux spécialistes de la maintenance gérant,

par exemple, les réparations à distance.

 

 

Grâce à l’automatisation, la digitalisation ou encore le Big data, l’industrie se modernise. L’usine devient intelligente. Elle s’adapte au plus près aux besoins de la production en les anticipant. Bref c’est l’industrie 4.0. Et cette nouvelle révolution industrielle est notamment soutenue par de nouveaux métiers qui se voient ouvrir les portes des usines.

 

Difficile de donner une date de naissance à l'industrie du futur… Mais les spécialistes s'accordent sur l'année 2011 plus précisément  à la foire de Hanovre, lors du salon dédié à la technologie industrielle. Du moins lui a-t-on alors donné un nom : « l’industrie 4.0 ». Logique. Il y avait eu la 1ère révolution industrielle portée par le développement de la machine à vapeur eu XVIIIème siècle, suivie de la deuxième le siècle suivant apparue avec l’électricité, l’automatisation apporta la 3ème révolution industrielle au siècle dernier. Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une autre révolution. Le digital et autres innovations en termes de nouveaux moyens de communications en sont la cause. L’industrie 4.0 se fonde en effet sur le concept d’usine intelligente, un centre de production composée d’unités flexibles, automatisées et interconnectées. La production peut être suivie en temps réel grâce à la mise en place de capteurs. Les besoins sont anticipés grâce au Big Data. Et cette révolution bouleversant la manière de produire a, comme le souligne La Fabrique de l’industrie dans son étude publiée en avril dernier, « un impact sur la structure et la nature de l’emploi ». Elle fait aussi apparaître de nouveaux métiers.

 

Le chief digital officer

 Le premier métier est celui de chief digital officer. « Ce métier, qui n’existait pas il y a quelques années, est une fonction très en vogue, très demandée, notamment par l’industrie, observe Fabienne Delorme, partner au sein de la practice industrie au sein du cabinet de chasseurs de têtes Heidrick & Struggles. Le secteur automobile a été précurseur dans le domaine (NDLR : Renault s’est doté d’un CDO dès 2011) ». Cette nouvelle fonction se réserve pourtant une place de choix dans l’organigramme. En général, c’est le PDG, lui-même, qui le nomme. Souvent, il dispose d’un poste au sein du Comex. Car sa mission est stratégique. C’est à lui d’accompagner tout un groupe industriel à entrer pleinement dans l’ère du digital. Il commence par un état des lieux, par identifier les projets pilotes lancés, les besoins. Puis, il met en place un plan d’action avec la définition des priorités numériques pour l’entreprise et de la stratégie. Ce que son employeur attend de lui : « une excellente culture du digital. On va souvent chercher (NDLR : PSA est allé débaucher Brigitte Cantaloube chez Yahoo !) une capacité à comprendre les enjeux de l’entreprise et du secteur et à accompagner le changement », ajoute Fabienne Delorme de Heidrick & Struggles.

 

Le responsable de l’usine du futur

 Le deuxième métier fait également partie des postes de direction. Et il est tellement nouveau qu’il a n’a pas encore de nom très défini. « C’est le responsable de l’usine du futur, avance Romain Doutre, manager de la division Ingénieur et Supply-chain chez Robert Walters. Il est chargé avec une équipe d’anticiper les futures évolutions. Il existe 4 sujets phares : le digital, la gestion des données ou data, les futurs process et la veille technologique. De plus en plus de groupes industriels créent ce type de poste ». Chez Airbus, c’est Curtis Carson, responsable recherche et technologie, qui est chargée de mettre en place l’usine du futur, robotisée, connectée et très productive. Chez Daher a été mise en place la Daher control room qui a pour mission de déployer des outils numériques au sein des processus industriels  automatisation de la production, robots, impression 3D. Enfin, chez Dassault, Bernard Charlès, directeur général de Dassault Système, copilote le plan usine du futur. Pour ce poste : il faut bien sûr avoir beaucoup de bouteille. « Soit au moins 20-25 ans d’expérience », pointe le cabinet Robert Walters, être issu de l’industrie, doté d’une forte expérience en animation des équipes et disposer d’un goût certain pour les nouvelles technologies ».

 

Les métiers de la maintenance

 Enfin, il n’y a pas que des métiers tout beaux tout neufs. D’autres existaient déjà, mais se transforment… beaucoup. L’arrivée des capteurs dans les usines, suivant et enregistrant l’exécution des opérations en production, évaluant l’usure des machines, anticipant les futures pannes impacte profondément les métiers de la maintenance. Et cela ira en s’accentuant. « Les salariés n’interviendront plus directement sur les activités de maintenance mais seront chargés du contrôle de ces machines. Ces tâches nécessiteront notamment de faire évoluer les compétences des salariés pour gérer des données, développer de nouvelles capacités cognitives d’abstraction, de représentation et d’anticipation » anticipe l’étude « Mutations industrielles et évolution des compétences » de la Fabrique de l’industrie.

 


                                            Mathématiques : Études et débouchés

Enseignement, informatique, finance, santé, industrie, télécommunication, les secteurs d’activité accessibles aux étudiants en mathématiques sont plus nombreux que l’on ne le pense !

 

 

Les études en mathématiques

 Quelles soient fondamentales ou appliquées, les mathématiques sont enseignées aussi bien à l’université qu’en classe prépa ou en écoles d’ingénieurs. À l’université, la première année reste très pluridisciplinaire et la spécialisation arrive les semestres suivants. Après une licence vous pouvez poursuivre en master, voire doctorat, en mathématiques pures, ou appliquées avec une coloration informatique, économie-gestion, physique, mécanique, ingénierie… À savoir : les mathématiques et plus largement les « sciences dures » souffrent d’une désaffection, et c’est bien dommage car ces filières offrent d’excellents débouchés, notamment pour les filles ! Intégrer une grande école d’ingénieurs ou l’ENS (École Normale Supérieure) exige une solide préparation. Pour cela, vous avez le choix entre quatre prépas scientifiques : MP (Mathématiques, Physique), MPSI (Mathématiques, Physique, Sciences de l’Ingénieur) et PC (Physique, Chimie) où vous étudierez entre autres l’algèbre, l’analyse et la géométrie. En deux ans vous pouvez préparer un BTS assistant technique d’ingénieur ou un DUT statistique et informatique décisionnelle (STID).

 

 Études de mathématiques : Les débouchés

 De professeur de mathématiques à ingénieur d’études, les mathématiques sont omniprésentes dans de nombreux métiers et offrent des débouchés intéressants. L’enseignement et la recherche sont des débouchés naturels de la discipline à condition de décrocher le CAPES, l’agrégation ou un doctorat. Selon une enquête de l’APEC, 95 % des jeunes diplômés en mathématiques bac+5 trouvent un emploi dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme, contre seulement 80 % de ceux ayant suivi des études universitaires dans une autre discipline. Les domaines de la R & D (et de l’informatique au sein des entreprises industrielles et des services sont particulièrement porteurs. Les industries de haute technologie (énergie, recherche pétrolière, chimie, etc.) ont également des besoins importants dans le domaine des mathématiques.
De même, le secteur du conseil (instituts de sondage, sociétés de conseil, entreprises de services du numérique…), offre de grandes possibilités d’embauche aux ingénieurs en mathématiques appliquées, qui sont chargés de concevoir et d’exploiter des bases de données. Enfin, le secteur des banques, assurance et de la Finance est toujours à la recherche de bons mathématiciens pour calculer les risques et minimiser les pertes.


                                                         Les Sciences Physiques

 

 

 

Quels diplôme en Sciences Physiques ?

 Les bancs des universités françaises souffrent d’une désaffection des jeunes pour les études scientifiques. C’est dommage car les scientifiques figurent parmi les jeunes diplômés les mieux rémunérés à la sortie des études. À l’université, la licence sciences et technologies se décline en plusieurs mentions : sciences physiques, sciences mathématiques et physiques, et physique appliquée à l’EEA (Électronique, Électrotechnique, Automatique), sciences exactes… du côté des bac+5, Lille 1 est l’une des seules universités à proposer un Master Régional de physique cohabilité avec plusieurs universités (ULCO et Artois). Les filières courtes comme le BTS techniques physiques pour l’industrie et les laboratoires, le génie optique ou le DUT mesures physiques… présentent l’avantage de former rapidement au milieu industriel des techniciens supérieurs de laboratoire. Les prépas prépa PC (Physique-Chimie), ou PSI (Physique et Sciences de l’ingénieur) restent la « voie royale » pour intégrer une grande école d’ingénieurs.

 

 Les débouchés en Sciences physiques : quels métiers ?

 Un cursus en physique ne vaut que si vous avez choisi la spécialisation adéquate pour accéder à une profession à la pointe de la technologie !

 

L’optique et la phototique :

 Ils s’appliquent à des secteurs économiques courants comme les télécommunications, l’électronique, la médecine ou la sécurité. Ces deux matières font appel à d’autres disciplines de physique appliquée telles que la mécanique de précision et l’informatique pour prendre une place prépondérante dans les fonctions de mesure et contrôle.

 

 La métrologie :

 Elle a pour fonction de perfectionner la maintenance et d’améliorer la qualité de la production d’une entreprise. À signaler que l’École supérieure de métrologie de Douai forme des ingénieurs responsables de laboratoires d’essais, de contrôle ou de métrologie par exemple.

 

 Les sciences et technologies des matériaux :

 Les sciences et technologies des matériaux s’intéressent à la création de nouveaux matériaux et s’attachent à parfaire leurs performances en terme de résistance, de flexibilité et d’ergonomie. Les débouchés vont de l’industrie de la métallurgie à l’aéronautique ou le nucléaire.

 

 La physique appliquée à l’électronique :

 Elle vise les secteurs de la robotique, de l’informatique en expérimentant des composants de la chaîne de transmission de l’information.

 

 Ces quelques exemples sont loin d’être les seules spécialisations possibles. La liste n’est pas exhaustive et l’on peut citer d’autres secteurs comme la métrologie, les télécommunications, la mécanique, l’astrophysique, le BTP (bâtiment et travaux publics), le médical, les télécoms… À noter qu’un tiers environ des diplômés en physique s’oriente vers l’enseignement en primaire et secondaire.

 


 

Travailler dans le nucléaire

 

En France, que le nucléaire se développe ou s’arrête, son recrutement continuera, au moins, une cinquantaine d’année. Les formations pour intégrer ce secteur sont nombreuses. Les recruteurs recherchent des diplômés des très grandes écoles généralistes. L’école spécialisée du secteur est l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN).

 

 

« Le nucléaire recrute et recrutera encore pendant au moins deux ou trois générations ». Voilà ce qu’estiment les consultants des principaux cabinets de recrutement français. Pour intégrer ce secteur nucléaire, l’un des très rares à pouvoir annoncer des embauches pour les 50 prochaines années, Virginie Bimar, manager exécutif au sein de la division ingénieur pour Michael Page, le principal cabinet français en nombre de missions, conseille de se former, pour les cadres, à un  niveau d’ingénieurs généralistes. « Le secteur recherche ce type de candidats et si ces ingénieurs disposent d’un diplôme d’une école bien classée, c’est encore mieux », précise-t-elle. Les recruteurs citent alors des écoles comme le groupe des écoles centrales, les Ensi (écoles nationales supérieures d’ingénieurs), Arts et métiers, l’université de technologie de Compiègne, Polytechnique ou les écoles des mines. Pour les Bac +2, le secteur nucléaire privilégiera des DUT comme ceux en Mesure physique pour assurer la maintenance des sites ou des formations en chaudronnerie avec le DNTS (Diplôme National de Technologie Spécialisée) en maintenance nucléaire.

 

Respecter les consignes et faire preuve de rigueur

Dans ce secteur nucléaire, EDF va embaucher, en 2016, 850 personnes dont un tiers d’ingénieurs et deux-tiers en exécution-maîtrise. Pour ces derniers, l’électricien français recherche aussi des candidats titulaires de BTS CIRA, CRSA (ancien MAI), électrotechnique, CRCI, environnement nucléaire ou des DUT GEII, GIM et GMP... Pour les ingénieurs, Electricité de France plébiscite des candidats titulaires de diplômes d’écoles comme Supelec, PHELMA, ENSEEIHT, INSA LYON, ENPC… Ensuite, le groupe propose, à chacun des nouveaux salariés, une formation obligatoire réalisée par leur académie des métiers de la production nucléaire et de l’ingénierie. « En plus de ces cursus, poursuit Laurent Duverger, manager du centre expert de Randstad spécialisé dans le recrutement des experts en mécanique et métallurgie, le candidat au nucléaire doit savoir respecter les consignes et faire preuve de rigueur. C’est impératif. Comme d’être patient et capable d’aller d’un site à un autre. Le secteur exige aussi une grande mobilité géographique ». Chez Assystem, 400 recrutements de prévus en 2016 dans le secteur nucléaire dont 70 % d’ingénieurs, le secteur reste porteur. Le groupe recherche des ingénieurs généralistes avec une spécialité dans le secteur nucléaire. « Dans ce secteur, la référence, au niveau des écoles, est l’INSTN, explique Cristelle Jacq, responsable du recrutement et de la diversité du Groupe Assystem. Cette école très spécialisées propose des formations que l’on ne trouve pas ni en France, ni ailleurs dans le monde ».

 

Des cursus allant du Bac +2 au Bac +5

Un séjour à l’INSTN est donc recommandé. Le mieux est de le réaliser en 5e année d’ingénieur avec un système de double diplomation avec 9 écoles comme l’ENSMA ou l’INSA Lyon ou en formation complémentaire après son diplôme initial. Cet établissement associe la recherche du CEA et l’expertise industrielle de tout ce qui est nucléaire. Il propose des cursus allant du Bac +2 (BTS par apprentissage) au Bac +5 (école d’ingénieurs en génie atomique) pour un coût modique (650 euros de droits d’inscription et 750 euros de frais de scolarité pour le diplôme d’ingénieur). « Notre école est aussi impliquée dans 31 masters universitaires en France, conclut son directeur Philippe Corréa. Et la formation continue (50 % de notre activité) permet aussi à de nombreux salariés d’accroitre leurs compétences ».

 


                             Le métier d'ingénieur thermique (thermicien) ?

 

Avec l’avènement de la Troisième Révolution Industrielle et du développement durable, le métier d’ingénieur thermique est au centre des préoccupations environnementales de ce début de 21e siècle.

 

Le métier d’ingénieur thermique (thermicien)

La thermique est une science très ancienne qui possède derrière elle plus d’un siècle d’existence. Depuis l’essor des sociétés modernes elle n’a cessé d’évoluer. Les moyens de l’appréhender ont changé et modifié l’approche de la fonction qui est aujourd’hui une constante dans notre quotidien, elle est omniprésente, y compris dans notre corps humain. Ce constat étant établi, l’ingénieur thermique pourrait se définir comme le professionnel (ou l’expert) capable de comprendre et maîtriser les problématiques énergétiques dans le but d’optimiser ou réguler les ressources dans un contexte industriel, mais aussi sociétal.

 

Ingénieur thermique (thermicien) : polyvalence et multi-compétence

 

Les spécialistes s’accordent à le dire : il serait réducteur de cantonner cette activité uniquement au domaine de la thermique (c’est à dire la production et la transformation de l’énergie pour le transfert de chaleur) parce qu’elle regroupe un panel de compétences extrêmement larges. Rares seront ainsi les professionnels qui travailleront exclusivement dans la thermique ; il faut aussi être capable de toucher à tous les domaines. La mécanique (des fluides), l’électronique et les matériaux, constituent le triptyque essentiel. «On ne peut pas faire abstraction de l’une ou l’autre de ces matières, confirme Mohamed Lahoubi, enseignant et chef de projet à l’ICAM. C’est très rare de voir un ingénieur faire uniquement de la thermique, il faut qu’il conjugue avec d’autres activités.» 

 

 

Les domaines d’application de l’ingénieur thermique (thermicien)

 Calculer l’énergie nécessaire dans les différents départements de l’entreprise, établir un bilan énergétique, optimiser les ressources en électricité, eau, gaz, vapeur ; voici des exemples concrets d’actions qu’un ingénieur thermique sera amené à réaliser. «L’aspect énergétique est très important dans les entreprises  d’agro-alimentaire parce qu’on est amené à chauffer certains produits pour transformer la matière», affirme Romain, étudiant à l’ICAM. Mais les domaines d’application sont multiples depuis que les entreprises ont intégré l’importance d’une gestion énergétique cohérente dans la maîtrise de leur budget. «Aujourd’hui, on parle beaucoup de prévention énergétique dans les entreprises. Elles essaient de diminuer les consommations en gaz naturel et d’optimiser les coûts énergétiques, rajoute-t-il. Pour chaque entreprise, on entend parler de la norme ISO 14001, c’est un label que tout le monde cherche à atteindre, c’est devenu très vendeur pour les entreprises.»

 

Avec la perspective de voir arriver la Troisième révolution industrielle (TRI), le métier d’ingénieur thermique prend encore plus d’ampleur et devrait voir ses champs d’application s’élargir. Enfin, que ce soit dans le domaine industriel, le nucléaire ou même l’armement air-sol, les débouchés sont multiples. À condition de toujours garder en mémoire cette polyvalence, inhérente au métier. On est d’abord ingénieur avant d’être thermicien.

 

 

Comment devenir ingénieur thermique (thermicien) ?

 Dans la région, il n’existe pratiquement aucun établissement qui dispense directement une formation spécialisée. Les secteurs d’application pour les ingénieurs sont extrêmement variés, le parcours le plus traditionnel est donc de suivre une formation généraliste avant de se spécialiser via un mastère. Les stages ou la formation en apprentissage restent le meilleur moyen pour se familiariser avec la thermique. Beaucoup d’écoles ont anticipé la problématique du développement durable et ont créé des modules spécifiques pour sensibiliser les étudiants sur la gestion des ressources énergétiques. Ils sont désormais de plus en plus nombreux à envisager de travailler dans le domaine de la thermique, c’est ce que constate Mohamed Lahoubi, à l’ICAM. Ce professeur et expert en gestion énergétique définit le profil type pour tout étudiant qui aimerait s’orienter vers une carrière d’ingénieur thermique : «Pour faire un bon thermicien, il faut bien aimer les maths, la physique au sens large et toutes les autres matières comme la mécanique, l’automatique et même l’informatique qui est l’une des sciences à maîtriser.»

 

 

Portrait : Guillaume, 32 ans, ingénieur thermique

 Ancien étudiant à l’ICAM (promotion 2006), Guillaume Huon, 32 ans, est également passé par Toulouse où il a effectué une année de formation dans l’aéronautique, il incarne parfaitement le profil de l’ingénieur thermique moderne en alliant expertise et polyvalence. Mais d’autres aptitudes sont également nécessaires : «D’après moi, il faut être curieux et rigoureux pour être un bon ingénieur thermique. Curieux parce qu’on doit toucher à tous les domaines, à partir de là, il faut être constamment attentif ; rigoureux parce que les équations thermiques demandent beaucoup d’application.»
Initialement, travailler dans la thermique n’était pas un objectif primordial pour Guillaume : «Mon but était d’être ingénieur tout court. J’étais multifonctions en aéronautique, mécanique et thermique, puis j’ai décidé de garder la thermique comme matière de pointe. Cette spécialisation est venue en cours de route, parce que les projets s’y prêtaient bien.»
Après quatre années passées dans l’entreprise SAMP (armement air-sol), près de Maubeuge, il travaille aujourd’hui dans la fabrication de conception de produits énergétiques, en thermique et mécanique : «On me donne un cahier des charges sur les performances thermiques à obtenir et c’est à moi de faire en sorte qu’ils diffusent soit énormément d’énergie, soit le moins possible.» L’avantage de son poste et du métier, c’est qu’il dispose d’une grande liberté dans la conduite de ses travaux : «Je ne fais jamais la même chose. L’avantage de la thermique, c’est qu’il y a en permanence des nouveautés.»

 


L'hôtellerie et le tourisme dans notre région

Dans une période où les recrutements se font rares, voilà un secteur qui ne connaît pas la crise, ou si peu.  Seul bémol, les horaires de travail en décalé qui empiètent sur la vie personnelle et familiale.

 

La France : 1er pays touristique

Le secteur de l’Hôtellerie et de la Restauration regroupe toutes les professions dont l’ objectif est de répondre aux besoins des individus dans un cadre de loisirs ou professionnel. Il nourrit, héberge et divertit. Et il y a de quoi faire en France, première nation touristique au monde avec plus de 80 millions de visiteurs qui traversent chaque année nos frontières. C’est autant de clients potentiels pour les professionnels du tourisme et de la restauration. Ajouté à cela les grandes manifestations sportives ou culturelles régionales comme l’Euro de football organisé du 10 juin au 10 juillet 2016 en France, à Lille et Lens notamment, ou le Championnat du monde de handball en janvier 2017 dont une partie de la phase finale aura lieu au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d’Ascq. Même s’il ne dispose pas des atouts touristiques des régions du sud de la France, le Nord Pas de Calais – Picardie, concentre une forte activité touristique de par sa situation géographique et sa richesse culturelle. Tout cela nécessite donc de la main d’œuvre pour répondre convenablement à une demande qui compte parmi les plus exigeantes.

 

Quels métiers ?

Le secteur de l’hôtellerie et la restauration regroupe un peu plus de 900 000 emplois en France, dont deux tiers de salariés permanents. Un chiffre qui devrait encore croître au cours de l’année 2016 puisque 56 000 emplois supplémentaires devraient être créés. Les métiers les plus recherchés concernent la restauration : chefs, chefs pâtissier, commis de cuisine, serveurs, traiteurs. Sans oublier tous les métiers liés à la restauration rapide (25 000 établissements dans toute la France). Du côté de l’hôtellerie, les réceptionnistes sont également très demandés mais aussi des postes de cadre à plus grande responsabilité pour la gestion (ex : directeur d’hôtel). Pour remplir ces fonctions, les employeurs du secteur sont de plus en plus attentifs aux étudiants issus d’une grande école de commerce et de management.

 

Quels profils ?

Dans tous les cas, mieux vaut posséder un bon bagage technique car si beaucoup de métiers sont réputées comme « accessibles » dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, les recruteurs sont particulièrement attentifs à l’expérience professionnelle du candidat. Tout comme à la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères (surtout pour l’hôtellerie !), pratiquement indispensable dans ce secteur d’activité, surtout si vous souhaitez évoluer en interne. N’oubliez pas non plus le savoir être, le relationnel et de la passion, trois qualités essentielles pour durer dans ces métiers qui s’effectuent le plus souvent dans l’ombre. On travaille pendant que les autres se reposent ou se divertissent. Conséquence : les horaires sont souvent décalés : en soirée, les week-ends, pendant les vacances et les jours fériés.

 

En chiffres

• On estime que les trois quarts des emplois liés au tourisme concernent le secteur de l’hôtellerie et la restauration
• Les Britanniques représentent la 1er clientèle touristique dans la région
• 531 000, c’est le nombre de salariés qui travaillent dans la restauration en France


Le textile de pointe dans notre région

Oubliez tout ce que vous pensez sur le textile. Avec 25 % des emplois à renouveler d’ici 2020, des mutations intégrées et un savoir-faire reconnu, le secteur jouit d’une dynamique sans précédent depuis 50 ans.

 

Un secteur historique

Fleuron économique à la fin du 19e siècle et au début du 20e grâce à l’essor des entreprises textiles à Roubaix, Tourcoing ou Wattrelos, le textile régional a subi bien des secousses au cours des dernières décennies. La mondialisation des marchés et la recherche de coûts de production toujours plus bas ont entraîné la délocalisation d’une grande partie de la production. Mais cette nouvelle donne internationale a aussi ouvert des opportunités : le textile innovant (textile à usage technique) ou le textile traditionnel à forte valeur ajoutée (comme le luxe) par exemple. À côté de cela, certaines activités traditionnelles persistent comme le brodage ou la dentelle dans le Calaisis ou Cambraisis, la maroquinerie en Picardie. « La production est faite à l’étranger, mais tout l’amont, du dessin jusqu’à la mise en œuvre de la production, est fait dans la région, observe Anne-Sophie Giraud, chef de projet à l’UIT Nord (Union des Industries Textiles). On est sur une filière stabilisée, avec des métiers porteurs, que ce soit sur des textiles innovants ou des textiles traditionnels. »

 

Un blason à redorer

Problème : le textile ne fait pas rêver, et il traîne encore cette image de secteur en crise, sans avenir et surtout sans débouchés. C’est évidemment faux. « Le textile a changé, il a évolué. Les jeunes ont souvent l’image qu’ont leurs parents ou grands-parents. Les jeunes préfèrent travailler au Mac Do ou être caissier à Carrefour, mais pas travailler dans une entreprise industrielle », regrette Anne-Sophie Giraud. On estime pourtant que 25 % des emplois seront à renouveler d’ici 2020. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il y en a pour tout le monde : dans les fonctions de production (fabrication, assemblage, logistique), marketing, design, mode. « Il y a différents niveaux de formation, explique-t-elle. On peut avoir un jeune qui va s’arrêter au CAP ou au Bac Pro, il pourra sans difficultés travailler dans une entreprise textile ou d’habillement puisque les entreprises recrutent et forment. Après on va avoir ceux qui vont faire des BTS mode ou design, et puis ceux qui iront plus loin sur des écoles de stylisme et des écoles d’ingénieurs. » Des ingénieurs qui sont devenus une denrée très demandée avec le développement des textiles à usage technique c’est-à-dire tous les textiles dont les applications vont être autres que le textile traditionnel.
Douze marchés ont été identifiés avec par exemple l’industrie, le transport, l’équipement de protection individuelle et même le médical. « Le textile est partout et pas toujours de manière apparente, confirme Patrice Gallant, co-fondateur de Futex (convention européenne des textiles innovants). On parle par exemple de texticament (textile à usage médical), on propose des textiles permettant à des personnes mal voyantes de se diriger. Il y a aussi des textiles connectés et intelligents capables de suivre le rythme cardiaque ou la tension. L’énergie est aussi un sujet d’actualité, c’est un marché où le textile a un rôle important à jouer. »

 

Compétences et motivation

Les 600 entreprises recensées dans la nouvelle région Nord Pas de Calais – Picardie font régulièrement part de leurs difficultés de recrutement, même en apprentissage où l’offre est plus importante que la demande. Les besoins sont tels que 86 % des entreprises se déclarent prêtes à recruter sur la simple base de la motivation, avant de prendre en considération les compétences. Pour être opérationnel dans le textile mieux vaut toutefois justifier d’un bon socle de compétences. Ça tombe bien, la région dispose d’une offre de formation qualificative dans toutes les composantes. Elle forme notamment 17 % des ingénieurs textiles européens, très demandés sur le marché. Ils viennent de l’ENSAIT (École Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles), une référence internationale pour sa formation et son innovation), HEI qui possède une filière textile, voire de l’IUT de l’Université des Sciences et Technologies de Lille. Sans forcément aller vers des études longues, le CIA GAFIT à Roubaix propose un large choix de formations dans tous les métiers du textile et de l’habillement. Si vous préférez travailler dans la mode, le design, la création et le marketing, l’école ESMOD à Roubaix peut être un bon tremplin.

 

Portrait :

Sovannah, étudiante en apprentissage au CIA GAFIT de Roubaix

 Parcours: Après avoir effectué un CAP métiers de la mode en 2012 dans une usine de broderie puis un titre professionnel de fabricant de vêtements sur-mesure, cette jeune passionnée de textile a poursuivi ses études au CIA GAFIT de Roubaix pour y faire un bac pro métiers de la mode en apprentissage dans un bureau de style.

 

Métier

Au sein de l’entreprise Moumia basée à Tourcoing, Sovannah (21 ans) est prototypiste : « Je réalise des prototypes de pulls, de t-shirts pour des grandes marques mais aussi pour de jeunes créateurs de mode. Ce qui me plait dans ce métier c’est le fait de pouvoir créer des vêtements de A à Z. La toute première fois que j’ai créé un vêtement, j’ai  compris que c’était ce que je voulais faire. » Son ambition professionnelle ? Créer un jour sa propre marque de vêtements.

 

Conseils

« Pour travailler dans le secteur du textile et particulièrement lorsqu’on fait de la conception d’habillement, il faut de la patience, de l’application et beaucoup de précision. Mais il faut surtout mettre de l’amour dans ce que l’on fait, c’est le plus important. »

 

En chiffres

• 18 000 c’est le nombre de salariés de la nouvelle région qui travaillent dans le textile
• 17 % des ingénieurs textiles européens sont formés dans la région
• Chaque année, 5% des effectifs de production part en retraite


                             Le métier d'opticien:  Le métier – les études

 

Quelles études pour devenir opticien ?

La sélectivité des études d’opticien lunetier est relativement faible. Les études pour devenir opticien étant très orientés vers les sciences et les mathématiques, les profils scientifiques et plus particulièrement les bac S sont directement concernés par ce type d’études même si la porte reste ouverte aux autres filières. À l’issue de leur formation, 80 % des opticiens travaillent en magasin, les autres  deviennent représentants pour une marque de verre ou lunettes, certains poursuivent même en école d’ingénieurs pour participer à la conception et au développement de nouveaux produits par exemple. Une chose est sûre, il y a de l’emploi dans l’optique !

 

Il existe dans la région peu d’établissements pour exercer ce métier : l’ISO (Institut Supérieur d’Optique de Lille), EOL (École d’Optique Lunetterie de Lille), le CFA de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Tourcoing. Les études d’opticien traditionnelles se font le plus souvent par l’intermédiaire d’un BTS Opticien Lunetier en deux ans (formation continue ou alternance) avec la possibilité de poursuivre en licence professionnelle. Depuis la rentrée 2014, l’Université du Littoral à ouvert à Calais une licence pro «optique lunetterie».

 

Devenir opticien : polyvalence et rigueur

 S’il fallait résumer le métier d’opticien en une poignée d’adjectifs la plupart des professionnels citeraient sûrement la précision, l’écoute et le sens du relationnel. Autant de qualités nécessaires pour exercer une fonction où la polyvalence est une constance et la rigueur un impératif. «On est des techniciens, on fait le montage des lunettes, on ajuste et on corrige par rapport à la morphologie, explique Matthieu Queval, professeur à l’Institut Supérieur d’Optique (ISO) de Lille. On est aussi des commerçants avec un rôle de conseiller.» Sans oublier un acteur de la santé : «On a un rôle paramédical, on est là pour redonner la vue à quelqu’un, soit par des lunettes, soit par des lentilles soit par des équipements plus spécifiques.»

 

 L’opticien est le complément de l’ophtalmologue

 Afin de désengorger les cabinets d’ophtalmologie, les opticiens ont vu leur champ d’action s’élargir depuis 2007 avec la possibilité de réaliser des examens de la vue. «On n’est pas ophtalmologue, il faut être clair là-dessus», précise Matthieu Queval. Pour synthétiser un peu, l’opticien est à l’ophtalmologue ce que le pharmacien est au médecin généraliste. À quelques nuances près, la comparaison tient : «C’est un peu le même principe. Les clients viennent chez l’opticien pour lui demander conseil, c’est ensuite un jeu de questions/réponses qui s’installe.» Un échange  suivi d’un travail technique souvent méconnu du public puisque c‘est l’opticien qui est en charge de la conception et de la fabrication des modèles ; une fois réception des verres, il les taille à la forme des lunettes en respectant les mesures prises sur le client.

 

 

L’opticien suit la mode et les tendances

 S’il fut un temps où porter des lunettes était perçu comme ringard, la tendance s’est inversée. Les modèles de montures se sont multipliés à tel point qu’ils sont devenus un accessoire de mode. Aujourd’hui, porter des lunettes c’est branché et cette évolution n’est pas sans conséquence sur les professionnels du secteur : «À l’époque quand j’ai débuté en 2002, il n’y avait pas cet aspect mode. Désormais les clients arrivent avec une idée derrière la tête, c’est parfois compliqué parce qu’on doit répondre à des demandes très fortes sur des modèles design qui ne sont pas en adéquation avec leur correction.» Un changement qui oblige l’opticien à évoluer en permanence avec son temps, histoire de ne jamais rien perdre de vue.

 

 

Portrait :

 Élise, 22 ans
Alternante en licence pro

 

Séduite par la présentation du métier d’opticien lorsqu’elle était en première année de médecine, cette jeune Picarde, originaire de Saint-Quentin, a décidé de se lancer, en 2011, dans un BTS opticien lunetier à l’Institut Supérieur d’Optique (ISO) de Lille. «On est venu me présenter le métier, je le connaissais uniquement en tant que porteuse de lunettes, le reste, j’en avais pas du tout conscience. C’est un métier qui regroupe paramédical, commercial et technique, c’est ce qui m’a donné envie.»

 

Diplômée d’un bac+2 depuis 2013, elle a fait le choix de poursuivre en licence professionnelle d’optométrie et de contactologie : «J’ai choisi de faire une licence groupée en deux ans d’alternance, avec une première année spécialisée en examen de vue et une seconde en adaptation de lentilles.» Elle a déjà assuré son insertion professionnelle avec un contrat trouvé en magasin, «on a encore l’avantage de travailler dans un secteur qui recrute», glisse-t-elle. Elle apprécie également la complémentarité de son métier : «Ce qui me plait, c’est la polyvalence. On est relativement proche du client, on est avec lui pendant au moins une demi-heure on créé un contact avec lui, un suivi. Puis il y a le montage des verres car notre travail ne se termine pas au moment où le client part, il y a derrière un côté plus manuel qui n’apparaît pas, que personne ne voit, personne ne connaît. On ne reçoit pas les verres prétaillés dans les montures.»

 


 

Le métier de chargé d'études techniques dans les assurances

 

Le chargé d’études techniques dans les assurances est un expert très recherché. Ce poste constitue une bonne porte d’entrée de haut niveau dans le monde des assurances. Après quelques années, ces spécialistes pourront devenir responsable des services études ou s’orienter sur des fonctions financières.

 

Le poste de chargé d’étude est un poste très recherché par les assureurs. Cette fonction sert de porte d’entrée et de tremplin pour une belle carrière dans les assurances. Car ces spécialistes travaille dans le middle-office et assure un travail de recherche, d’analyse, de conception et de création des produits d’assurance. « On en recherche beaucoup, précise Anne-Sophie Luçon, manager exécutif senior chez Michael Page pour la division banque-assurance. Et ce type de recrutement va se développer car les assureurs développent des produits de plus en plus ciblés, de plus en plus en sur mesure par rapport à leurs divers clients ».

Une fonction stratégique

Ces super techniciens doivent, pour intéresser les employeurs, disposer de diplôme de niveau Master de type actuariat ou en statistiques. Dans ce cas, ils seront embauchés à des salaires avoisinant les 30 000 à 35 000 euros brut par an. Ensuite, les salaires évoluent rapidement puisqu’un professionnel, avec 5 ans d’expérience, peut espérer, 50 000 à 60 000 euros brut par an. Ces chargés d’études sont bien payés car ils exercent une fonction stratégique pour leur employeur. En effet, ils définissent, pour les clients, les meilleurs produits d’assurance possible, en assurant leur évolution et une bonne rentabilité pour l’assureur. Pour bien connaître leur métier, avant d’évoluer, ces spécialistes devront faire leur preuve pendant au moins 4 à 5 ans.

 

Le contrôle de gestion

« Ces professionnels n’ont pas de soucis à se faire, poursuit Djemila Fortas, manager de la division assurance pour le cabinet de recrutement Fed Finance. Leur possibilité d’ascension sociale est forte. Les chargés d’études statistiques ou actuarielles pourront devenir responsable de chargés d’études ou évoluer sur des fonctions financières. J’ai en tête des exemples de chargés d’études ayant poursuivi leur carrière en contrôle de gestion »


Le transport et la logistique: des emplois à pourvoir dans notre région

Profitant de sa position géographique idéale, le Nord Pas de Calais – Picardie est une zone stratégique pour le transport de marchandises et de personnes.

 

L’atout géographique

Situé au confluent de trois immenses aires urbaines européennes (bassin parisien, Londres et le Benelux), et étant lui-même considéré comme l’une des plus importantes zones de concentration d’habitants en France (la 3e avec près de 6 millions d’habitants), le Nord Pas de Calais – Picardie joue un rôle central en matière de transport et logistique. « On est au centre d’un grand bassin de production et de consommation européen, et près de plusieurs grands ports comme Anvers, Rotterdam, Bruges qui sont des mastodontes, confirme Saou Ghadfa délégué régional de l’Association pour la promotion de la formation dans les transports et la logistique (AFT). La stratégie des entreprises est simple : elles calculent un projet d’implantation optimale, elles regardent où il y a des infrastructures, et dans ce calcul il se trouve qu’on est très bien placés. C’est ça qui justifie notre leadership. »

 

Beaucoup de besoins

Cette proximité avec l’Ile-de-France et avec les voisins européens offre des perspectives intéressantes en matière de logistique d’autant que 29% des employés ont plus de 50 ans dans le secteur du transport et de la logistique, un renouvellement de génération va donc s’opérer dans les prochaines années notamment pour les métiers d’opérateurs logistiques et les conducteurs de marchandises. Souvent considérés comme des professions d’insertion, les métiers de la logistique et de la manutention évoluent dans le sillage du numérique qui est de plus en plus intégré dans la gestion des flux. Par ailleurs, le management intermédiaire c’est-à-dire tout ce qui est lié à l’organisation des flux de véhicules, ou encore la gestion sont également des compétences très recherchées. « Les métiers transversaux comme la gestion sont en petite quantité, 1% des effectifs, mais qualitativement, ils sont très importants, il y a des vrais besoins dans ce secteur parce que cela suppose un niveau de formation et de connaissance qu’on ne trouve pas forcément partout », affirme Saou Ghadfa. N’oublions pas non plus le transport de personnes en phase de forte croissance avec le projet de loi Macron qui prévoit la libéralisation du transport par autocar.

 

Féminisation et formation

Si le secteur se caractérise depuis longtemps par une facilité d’accès aux emplois, les professionnels conseillent d’arriver armé ; les perspectives d’évolution n’en seront que plus grandes. Du Bac pro à Bac +5 (dispensé à l’Institut Supérieur du Transport et de la Logistique Internationale à Wasquehal) en passant par les BTS (Transports et Prestations Logistiques) ou DUT (Gestion Logistique et Transport, à Tourcoing), l’offre est aussi large que complète. L’Université de Valenciennes propose même un master en e-logistique. Bref il y en a pour tous les profils et surtout pour les femmes, encore sous-représentées dans un secteur masculin. Depuis 2015 et la charte sur la mixité qui a été signée entre le Conseil Régional et plusieurs organisations du transport, la tendance est à la féminisation des effectifs.

 

En chiffres

• 19 % c’est le pourcentage estimé de femmes qui travaillent dans le secteur du transport et de la logistique
• 47,2 milliards d’euros, c’est  le montant des exportations de la nouvelle région, cela représente 10,7% du montant total des exportations françaises, alors que sa contribution au PIB n’est que de 7,5%


Le secteur industriel

Image écornée, effectif en baisse, les métiers de l’industrie souffrent d’un manque d’attractivité auprès des jeunes en dépit des nombreux besoins de recrutement.

 

 

Un secteur en tension

Quatrième région française en matière d’industrie, le Nord Pas de Calais – Picardie demeure une terre industrielle. Textile, métallurgie, plasturgie, mécanique, agroalimentaire, ferroviaire, automobile, industrie pharmaceutique, santé, chimie (verte) ou encore l’énergie font de cette filière un employeur majeur. La nouvelle région compte un peu plus de 300 000 emplois salariés privés liés à l’industrie. Problème, celle-ci est confrontée à un important renouvellement de ses effectifs qui tarde à se matérialiser comme en témoignent les chiffres : -13 % de travailleurs sur la période 2008-2013 (chiffres de l’Urssaf). C’est 28 000 emplois en moins, un improbable paradoxe alors que le chômage des -25 ans est toujours aussi haut (plus de 20%). Principale explication : le décalage entre la perception qu’ont les jeunes des métiers de l’industrie et la réalité, loin, très loin des idées reçues. « Les entreprises sont à mille lieues de ce que l’on peut imaginer, les conditions de travail ont évolué par rapport à avant, interpelle Arnaud Cousin, délégué général Lille Métropole au Medef. L’industrie d’aujourd’hui a de multiples facettes, ce n’est pas seulement une personne derrière une machine qui fait des gestes répétitifs comme Charlie Chaplin dans les Temps modernes. » L’industrie fait aussi la part belle aux filles, certes toujours très minoritaires, mais en forte augmentation sur les 30 dernières années. La part des femmes ingénieurs et cadres dans l’industrie est d’environ 17 % contre un peu plus de 5 % au début des années 1980.

 

Une image écornée

Délocalisations, fermetures d’usines, il faut bien avouer que sur ces dix dernières années, l’industrie française n’a pas bonne presse : « Ce sont des métiers qui ne donnent pas envie. On a une image pas très positive de l’industrie dans les médias, on parle plutôt des fermetures de sites etc. ce sont souvent ces éléments-là qui sont mis en avant », regrette Sophie Perret du Cray, en charge de la coordination sur le secteur de l’industrie à la CCI de région Nord de France. Quand on parle de l’industrie, on pense souvent à la métallurgie, à l’extraction de minerais voire au textile, des bastions historiques de l’industrie régionale, mais beaucoup d’autres secteurs ont émergé. « Il y a des filières qui se développent et qui sont créatrices d’emplois comme la chimie ou l’énergie, confirme Sophie Perret du Cray. En 2013, le secteur de l’énergie a perdu des marchés par faute de recrutement, c’est dommage de ne pas développer certains marchés parce qu’on n’a pas les bonnes personnes… » Pour exemple, en 6 ans, dans le domaine de la chimie, les entreprises de préparation de produits pharmaceutiques ont créé presque 500 emplois, l’agroalimentaire, avec la fabrication industrielle, a généré environ 600 emplois, tandis que l’environnement un peu moins de 800. Malgré ces chiffres, les récentes enquêtes de la Chambre de commerce et d’industrie de région ont montré que 34 % des industriels rencontraient toujours des difficultés de recrutement notamment dans la métallurgie, les biens d’équipement ou la chimie-pharmacie.

 

Des salaires plus élevés que la moyenne

Pour enrayer cette pénurie de main d’œuvre, les salaires, élevés, plus élevés que la moyenne (35 253 euros brut annuel dans l’industrie contre 33 232 sur l’ensemble des autres secteurs confondus), sont une arme de séduction non négligeable. La CCI de région a indiqué qu’en 2013, l’industrie régionale a versé 1,7 milliard d’euros de salaires, ce qui représente 24 % des salaires versés.  « Ce sont des métiers bien rémunérés, comme je le dis, il vaut peut-être mieux être conducteur de ligne dans une boîte industrielle que faire du call-center. » Des métiers qualifiés également : 30 % des travailleurs dans le secteur de l’industrie ont un niveau BTS, DUT, DEUG ou supérieur, 32 % un CAP ou BEP. Soudeur, technicien, opérateur dépanneur, maintenance, la liste des métiers qui recrutent est longue. Celle des candidats beaucoup moins. « Faute de main d’œuvre, certaines entreprises industrielles sont obligées de refuser des commandes, elles perdent des marchés ! »

 

Portrait 

Antonin, assistant responsable service de maintenance chez Alstom Transport

 

Parcours

Après un Bac professionnel MEI (Maintenance des équipements industriels) effectué en alternance au CFAI de Marcq-en-Baroeul, Antonin a fait le choix de poursuivre ses études avec un BTS MI (Maintenance industrielle) entre 2012 et 2014, toujours en alternance chez Dassault aviation. Toujours pas rassasié, il intègre en septembre 2014 l’école d’ingénieurs ENSIAME de Valenciennes.

 

Métier

Antonin est aujourd’hui à l’IUT de Valenciennes où il suit une licence sureté et technique avancée maintenance. Il partage son temps entre les cours et l’alternance puisqu’il est encore en contrat d’apprentissage chez Alstom. « Je m’occupe de la mise en place de la maintenance de 1er niveau, de la rénovation de machines. Je fais aussi de la gestion de projets, du management de chantier. Ce qui me plait dans l’industrie ? La diversité des postes que l’on peut occuper, le côté managérial,  le travail en équipe. Et puis il n’y a pas de monotonie dans les tâches à accomplir. »

 

Conseils

« L’industrie  a besoin de jeunes pour exister et nous avons besoin d’elle. Pour travailler dans l’industrie, il faut être patient, curieux et intéressé. Il faut aussi être capable de respecter les règles de sécurité très strictes, avoir une bonne notion d’analyse et toujours vouloir chercher à s’améliorer. »

 

En chiffres

• 3,1 millions, c’est le nombre de salariés travaillant dans l’industrie en France
• 96,5 % c’est la part des produits industriels dans les exportations françaises au cours de l’année 2014

 

Plus d’infos

www.industrie-nordpasdecalais.fr
www.gouvernement.fr
www.industrie-emploi.com


                                       Le métier d'ingénieur

 

L’ingénieur occupe un rôle déterminant au sein de l’entreprise. C’est un professionnel polyvalent qui dispose de solides connaissances scientifiques et techniques.

 

Comment devenir ingénieur ?

 

Sous l’appellation sciences de l’ingénieur sont rassemblées différentes disciplines en lien avec le métier d’ingénieur, notamment dans les domaines de la mécanique, de l’informatique, du génie civil, du génie électrique, et de l’automatique. À l’université, rares sont les licences sciences de l’ingénieur. Elles sont souvent associées à d’autres spécialités scientifiques ou technologiques. La spécialisation s’effectue à partir des semestres suivants. Du côté des écoles, seuls les établissements habilités par la CTI sont autorisés à délivrer un titre d’Ingénieur. On compte plus de 200 écoles d’ingénieurs en France, publiques ou privées, dont un quart sont rattachées à des universités. La scolarité est de trois ou cinq ans : dans le premier cas, les écoles recrutent sur concours après deux années de classe préparatoire. Dans le second cas, elles recrutent sur concours ou sur dossier, et l’admission a lieu directement après le baccalauréat. Attention, il ne faut pas croire que seules les sciences sont au programme de ces cursus, car les étudiants reçoivent aussi des enseignements de management, de finance, de sciences humaines et en anglais ! A Savoir : Si vous êtes titulaire d’un bac+2, sachez que vous pouvez aussi intégrer une grande école d’ingénieurs via les admissions parallèles. Si les concours vous semblent insurmontables, pensez à la prépa ATS. Les ATS (années préparatoires spéciales pour technicien supérieur) ont pour objectif de préparer les élèves au concours d’entrée de nombreuses écoles d’ingénieurs.

 

 

Ingénieurs : les métiers

 

Les ingénieurs n’ont pas à se plaindre. Malgré la conjoncture morose, 100 000 ingénieurs ont été recrutés l’année dernière selon une enquête de l’Observatoire des ingénieurs. Le taux de chômage, de 4 %, reste stable. Les ingénieurs sont donc très demandés. Surtout par les ESN (ex-SSII)  et les sociétés en ingénierie qui en 2014 ont embauché respectivement 10 500 et 9 300 ingénieurs. Les industries oeuvrant dans le matériel de transports et les groupes aéronautiques (8 500 embauches en 2014), le secteur du conseil (7 700 recrutements en 2014) et le BTP (7 300 embauches l’an dernier) apprécient aussi ces profils. N’oubliez pas que l’ingénierie ouvre de très nombreuses portes dans tous les domaines pour concevoir de nouveaux produits et systèmes (logistique, télécommunication, technologies de l’information, matériaux, énergie, ingénierie civile, construction, travaux publics, agro-alimentaire…). C’est une branche qui embauche et qui se féminise, avec environ 25% d’étudiantes, Avis aux amatrices !


                        Chimie : les études, les métiers, les débouchés

 

Les études de chimie

 

Dans le domaine de la chimie, vous avez le choix entre des études courtes ou longues. En deux ans vous pouvez préparer un BTS parmi les spécialités, Chimiste, Bio-analyses et contrôles, Biotechnologies…ou encore un DUT chimie, génie biologique…qui peuvent se poursuivre en licence professionnelle (Université de Picardie, d’Artois et Lille 1). Les licences et masters sciences et technologies proposent également différents parcours en chimie, avec des colorations à choisir selon le métier envisagé : biochimie, biologie, qualité, environnement, santé, sport. Pour les ingénieurs, une vingtaine d’écoles sont plus spécifiquement dédiées aux chimistes, soit directement en post-bac, ou après une prépa PC (physique chimie) ou PSI (physique et sciences de l’ingénieur). Parmi ces établissements ont peut citer l’École nationale supérieure de chimie de Lille (ENSCL) ou l’ École supérieure de chimie organique et minérale d’Amiens (ESCOM).

 

 

Les débouchés en chimie : quels métiers

 

Les domaines d’activités des chimistes sont nombreux : la recherche et développement (technicien ou ingénieur de recherche, chef de projet, créateur de parfum…). L’analyse et le travail en laboratoire : formulateur qui mélange les ingrédients des cosmétiques, aromaticien qui conçoit et reproduit des arômes… La qualité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement : traitement des déchets, qualité de l’eau, analyse de l’air, la chimie verte a le vent en poupe. Dans l’industrie, on trouve des chimistes, de la fabrication à la commercialisation, sans oublier les achats et la logistique. Dernier domaine : la technico-réglementation. Située en amont de nombreux secteurs, l’industrie chimique est un secteur clé en France. Elle compte cinq grands domaines : la chimie minérale (chlore, engrais, gaz comprimés…), la chimie organique (matières plastiques, produits aromatiques…), les spécialités chimiques (peintures, encre, colles…), les savons, parfums, produits d’entretien, et les produits pharmaceutiques. Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 82 milliards € elle se maintient parmi les premiers secteurs industriels. Ce secteur très diversifié comprend en France près de 4 000 entreprises et plus de 5 000 établissements présents sur l’ensemble du territoire, dont le Nord – Pas de Calais et la Picardie.


                      Les sciences de la vie : Quelles études, quels métiers ?

De la molécule à la cellule en passant par l’écosystème, les étudiants qui optent pour cette filière étudient le vivant sous toutes les coutures !

 

Les études en Sciences de la Vie (biologie)

 

À l’université, deux mentions sont tournées vers les sciences du vivant : sciences de la vie et sciences de la vie et de la Terre. Au sein de ces licences, divers parcours existent : biochimie, biologie des organismes et des populations, environnement… du côté des filières courtes, près d’une vingtaine de spécialités sont couvertes par les BTS et DUT. Il s’agit des mentions : bioanalyses et contrôles, biotechnologie, chimie, diététique, génie biologique, génie chimique-génie des procédés, métiers de l’eau, etc. Toujours en deux années après le bac, la prépa agro-véto, ou BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre), permet d’entrer dans une école d’ingénieurs, une école vétérinaire ou une ENS. Enfin, une quarantaine d’écoles d’ingénieurs axées sur les sciences de la vie mènent à des métiers variés (LaSalle Beauvais, ISA…).

 

Les débouchés en Sciences de la vie

 

Recherche et développement :

 

pour les plus scientifiques, la recherche est une voie totalement captivante, une quête permanente, autour d’un domaine de prédilection, étude des animaux, des plantes, des gènes… Fondamentale ou appliquée, la recherche en sciences de la vie ouvre des carrières prestigieuses. Pour épauler le chercheur, un rôle plus technique, concret : le technicien biologiste, qui analyse, met au point et contrôle les produits. Tous deux exercent dans des milieux variés : recherche publique, hôpitaux, industrie pharmaceutique et agroalimentaire…

Nature et environnement :

 

le zoologiste étudie des groupes d’animaux, leur mode de vie, sur le terrain ou en laboratoire. De son côté, le botaniste observe, répertorie, trie et classe la flore. Les qualités requises : curiosité, esprit d’analyse, patience, autonomie, la capacité à se cultiver en permanence et se tenir informé des diverses avancées.

 

 Au croisement de plusieurs disciplines, le bio-informaticien :

 

Grâce à ses machines surpuissantes, il permet le calcul de milliards de données en un temps reccord, dans le domaine de la génétique notamment, pour la découverte de nouveaux traitements, la préservation de la biodiversité, le contrôle qualité dans l’agro-industrie et l’environnement… Le biologiste en environnement se spécialise, lui, en écologie, pour préserver les ressources naturelles dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’habitat… Deux exemples : l’hydrobiologiste s’intéresse à la qualité des eaux et à la vie de leurs occupants, l’écotoxicologue étudie les effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires, des OGM sur la santé de l’homme et l’environnement.


L’ETNA, spécialiste de l’alternance pour les métiers de l’informatique ouvre une formation avec Epitech Lille.

Ce cursus en deux ou trois ans se fait partiellement en alternance et est adressé aux personnes en fin d’études qui souhaitent s’insérer dans le milieu professionnel. L’ETNA by Epitech existe à Paris depuis plus de dix ans et arrive en région Hauts de France pour la rentrée 2016.

 

L’ETNA by Epitech : labélisé RNCP

Si vous êtes étudiant en Bac +2 ou en Bac +3, déjà engagé dans des études supérieures et que vous souhaitez faire carrière dans le domaine du génie logiciel ou celui des réseaux et de la sécurité, vous pouvez effectuer cette formation certifiée RNCP Niveau 1 (Répertoire national des certifications professionnelles) en deux ou trois années. Reconnu partout en France et en Europe, ce label facilite l’accès à l’emploi et apporte une véritable valeur ajoutée à votre diplôme.

       L’alternance, voie royale vers l’emploi

La première année se fait en formation initiale et se termine par un stage de 6 mois. Ce n’est qu’à l’issue de ce stage que les étudiants auront la possibilité d’effectuer la deuxième et la troisième année en alternance. Les compétences acquises en première année permettent aux étudiants de mettre à profit leur savoir-faire au sein d’une entreprise. L’alternance séduit de plus en plus de jeunes souhaitant s’insérer dans le milieu professionnel rapidement et sereinement, grâce à un accompagnement de l’entreprise mais aussi de l’école.

                                                                                                     L’informatique est un secteur qui recrute

Ce n’est plus un secret, à l’heure du numérique, les formations informatiques attirent de plus en plus de jeunes et les entreprises recrutent, y compris des alternants. L’ETNA by Epitech forme aux métiers d’Architecte logiciel / développeur d’application et Architecte système réseau et sécurité et propose des projets concrets, des séances de travail en groupe et des cours qui permettent d’apprendre des techniques de pointe, à mettre en pratique en entreprise.

En savoir plus : http://www.etna.io/epitech/ecole-alternance-informatique-lille.aspx

Les emplois dans la distribution de produits biologique

 

Le « bio » se développe et c’est une bonne nouvelle pour l’emploi. Des postes sont à saisir dans la filière de la distribution. Pour les carrières, les perspectives restent toutefois encore limitées.

 

 

En 2018, la distribution des produis biologique pèsera 7,8 milliards d’euros, soit 4,2 % du marché alimentaire. C’est du moins ce que prédisent les experts de Xerfi dans leur étude « La distribution de produits biologique à l’horizon 2018 ». On peut les croire car l’histoire leur donne raison. Depuis 2006, soit ces 10 dernières années, les ventes de ces produits ont augmenté en moyenne de 14 % par an. Qu’il représente, d’ici 2 ans, 4,2 % du marché alimentaire, contre 2,5 % en 2013, ne paraît pas impossible.

 

Vendeur et responsable de magasin.

Le secteur est donc extrêmement dynamique. C’est aussi bon pour l’emploi. Comme le souligne le cabinet Hays, « les enseignes spécialisées installées depuis une dizaine d’années connaissent de nouveaux succès et développent d’autres points de vente. De nouvelles enseignes apparaissent. Enfin, les supermarchés et hypermarchés généralistes s’intéressent à ce nouveau marché et lancent leur propre ligne de produits bio ». Les opportunités d’emploi sont donc plus nombreuses. « 10 000 postes d’ici 2020 » c’est du moins ce qu’anticipe le ministère de l’écologie. Pas mal. Néanmoins, à y regarder de plus près, il y a surtout deux fonctions qui recrutent : celle de vendeur et celle de responsable de magasin.

 

Acheteurs ou chefs de produits bio

 Quant aux perspectives de carrière, la filière se structurant, elles sont, pour l’instant, limitées. « Nous sommes, pour les enseignes spécialisées, sur des magasins de proximité, de petite taille, de 100 m2 à 500 m2. Le parcours de carrière consiste ainsi à passer de vendeur à directeur de magasin à parfois animateur de réseau. Ce poste commence en effet à apparaître chez certaines enseignes. Dans les magasins des hypermarchés généralistes, il n’existe pas de poste de chef de rayon entièrement dédié aux produits biologiques. Il faut aller au siège pour voir ce type de poste : des acheteurs ou chefs de produits bio », analyse Pauline Brené, consultante en recrutement spécialisée sur le secteur de la distribution chez Hays.


Découvrez les métiers des nouvelles images

Se déroule du 09/06/2016 au 20/06/2016

 

Un accompagnement sur-mesure

Accompagnement, formation et spécialisation, Video Mapping, Jeu Vidéo, Film d’animation,

Médiation culturelle spécialité Audiovisuel,… Ce secteur vous intéresse ? Vous êtes sans

emploi, ne suivez pas de formation ? Proposez votre candidature aux Rencontres audiovisuelles. Dans le cadre du programme IEJ (Initiative pour l’Emploi des Jeunes), les Rencontres Audiovisuelles proposent un projet d’accompagnement de jeunes vers des métiers de l’image, à travers la production d’un projet personnel, puis une mise en réseau avec des entreprises régionales. 4 spécialités sont proposées : Video Mapping, Jeu Vidéo, Film d’animation,

Médiation culturelle spécialité Audiovisuel.

Objectifs

  • Donner des compétences sur les métiers de l’image et accompagner les participants dans la mise en œuvre d’un projet personnel et professionnel.
  • Donner aux jeunes une connaissance de la filière et les mettre en réseau avec des entreprises régionales.
  • Suivre et accompagner les participants dans leur projet professionnel et dans la recherche d’un emploi, d’un stage ou d’une formation.

Durée

4 mois par session. 6 sessions possibles (15 jeunes par session). Session 3 : septembre > décembre 2016

 

Candidatures / Inscriptions

Ce projet entre dans le cadre du programme « Initiative pour l’Emploi des Jeunes » (IEJ), dont les bénéficiaires doivent répondre impérativement aux critères suivants : Jeunes en région Nord-Pas de Calais, âgés de moins de 26 ans au moment de l’entrée dans le dispositif, et qui :

  • ne sont pas en emploi : répondent aux conditions des demandeurs d’emploi de catégorie A (il n’est pas nécessaire d’être inscrit à Pôle Emploi),
  • ne sont pas en éducation : ne sont pas inscrits dans un établissement d’enseignement secondaire ou universitaire,
  • ne sont pas en formation : ne suivent aucune formation au moment de la prise en charge.
  • Le critère du niveau de diplôme ne constitue pas un frein à l’inscription : les jeunes diplômés, ayant terminé leurs études et se trouvant temporairement éloignés du marché de l’emploi, sont éligibles à l’IEJ.

Informations: Mathilde Bizet - Tél.: 03 62 57 40 47 - Email: mathilde@rencontres-audiovisuelles.org

Plus d'infos: http://www.rencontres-audiovisuelles.org/


Recrutement dans l'assurance, la banque et la finance

Le métier de chargé de clientèle

 

Le chargé de clientèle est très recherché par les employeurs du secteur des assurances. C’est aussi un poste d’entrée et un poste tremplin. Pour progresser, ces professionnels ont intérêt à se spécialiser sur la clientèle haut de gamme comme celles des entreprises.

 

« Les employeurs du secteur des assurances se les arrachent ». Marie-Hélène Agard, directrice senior chez le cabinet de recrutement et d’intérim Page Personnel en charge de la banque et assurance est formelle : « le poste de chargé de clientèle est névralgique dans les assurances. Pour se faire recruter, le bon candidat devra être un spécialiste des produits de son employeur, des besoins de sa clientèle tout en étant un excellent conseiller. Le conseil ici prime ». Pour avoir une chance d’être embauché  comme chargé de clientèle par une société privée d’assurance, une mutuelle ou un courtier, le candidat doit être titulaire d’un diplôme de niveau Bac +2 de type commercial ou technique. Ce peut être un BTS Assurance, un BTS Management des unités commerciales ou un DUT techniques de commercialisation. Ou un Master en droit des assurances voire un diplômé d’une école de commerce pour les chargés de clientèle en affaire avec des clients de type entreprise. « C’est encore mieux si le candidat a suivi ce cursus en alternance, poursuit Djemila Fortas, manager de la division assurance pour le cabinet de recrutement Fed Finance (221 missions réalisées en 2015 dont 20 % sur des fonctions commerciales). Pour les candidats de ce type, il y a beaucoup de travail. En ce moment, j’ai 6 missions de ce type à pourvoir. Si un candidat poste son CV sur une candidathèque, je pense qu’il trouve du travail dans la semaine… ».

 

L’empathie, le suivi de client

Car le chargé de clientèle est un poste de début de carrière qui permet à de nombreux diplômés d’intégrer le secteur à différents niveaux. Le Bac +2 commencera plutôt en vendant des produits d’assurance simple à une clientèle de particuliers. En début de carrière, il perçoit annuellement de 20 000 à 25 000 euros brut dont un variable pouvant aller jusqu’à 10 000 euros brut par an. Il y développe l’empathie, le suivi de client, l’accompagnement téléphonique. Les très bons éléments évolueront sur des postes de référant pour passer manager. Ils peuvent ensuite quitter la plateforme téléphonique pour le terrain. Ils peuvent aussi évoluer vers des postes de gestionnaire de sinistres. Tout est alors possible. Les meilleurs deviendront, à 35-40 ans, superviseur ou directeur de plateforme encadrant 30 à 50 personnes.

 

Beaucoup de savoir-être

Le chargé de clientèle peut aussi s’orienter vers de l’assurance à destination des entreprises. Dans ce cas, avec une expérience de 5-7 ans, il peut percevoir jusqu’à 35 000 à 40 000 euros brut par an. S’il donne satisfaction, il peut aussi opter pour la voie managériale et devenir inspecteur commercial et manager d’équipe. La bonne idée est ensuite de tenter une expérience à l’international et de devenir directeur régional. Il peut aussi se spécialiser et devenir un expert métier en devenant chargé d’indemnisation ou souscripteur. Il est aussi possible de bifurquer vers le courtage ou devenir agent général.

 

« A ce niveau d’expérience, le chargé de clientèle peut gérer les assurances de PME de 0 à 300 salariés, poursuit Anne-Sophie Luçon, manager exécutif senior chez Michael Page pour la division banque-assurance. Elle s’occupe de missions dont les salaires dépassent les 60 000 euros brut par an. On est alors  cadre confirmé. On a montré d’excellents résultats commerciaux et l’on a su développer son portefeuille de clients. Il faut, pour cela, ne pas compter ses heures car on rencontre ses clients tard le soir. Le bon élément est donc flexible, convaincant mais pas agressif. C’est beaucoup de savoir-être ».


Métiers : zoom sur le métier de chef de rayon

 

Plusieurs diplômes ouvrent les portes du métier de chef de rayon. Selon les enseignes, l’employeur peut exiger un cursus allant du bac +2 au bac +5.

La voie royale néanmoins reste la licence professionnelle distrisup.

 

 

Passage bien souvent obligé, le poste de chef de rayon est aussi le premier poste à responsabilité dans un magasin. Ici, les futurs directeurs apprennent leur sainte trinité consistant à manager, à gérer un compte d’exploitation tout en développant des qualités de commerçant. Chez Carrefour, une majorité (56 %) arrive à ce poste à la suite d’une promotion interne. Mais certaines formations permettent aussi d’y arriver directement. Et elles sont nombreuses. « Cela va du bac +2 au bac +5, explique Alain Briard, fondateur du cabinet de recrutements spécialisé dans la grande distribution, ABCD+, avant de préciser : le BTS en management des unités commerciales ou Muc permet en général de décrocher un poste de chef de rayon dans un hypermarché. Voilà pour la fourchette basse. Pour le haut, les diplômés d’école de commerce ont été un moment plébiscités par certaines enseignes (NDLR : de type Auchan). C’était une manière d’initier, de donner une expérience à ces bac +5. Mais elles en reviennent un peu ». Les enseignes, en effet, positionnent plus ces profils très diplômés sur des postes supérieurs de chef de département ou de directeur de magasin.

 

La voie royale

Mais entre les 2, il reste la licence professionnelle distrisup délivrée par 19 universités en France. « La voie royale, selon Thierry Roger, directeur de l’espace Emploi chez Carrefour France. C’est encore mieux si elle s’inscrit dans la suite d’un BTS Muc. Ces diplômés en licence compte pour une bonne moitié de nos recrutements externes sur les postes de managers. Mais une fois recrutés, la formation ne s’arrête pas. Le chef de rayon est formé pendant 6 mois en binome auprès d’un chef de rayon expérimenté qui lui apprend le métier. Ce n’est qu’ensuite qu’il peut devenir chef de rayon confirmé ».

 

Par Commerce et consommation LSA Emploi

 

 

Voir l'article:

http://www.emploi-pro.fr/edito/article/les-formations-pour-devenir-chef-de-rayon-aea-8209


Métiers : zoom sur la filière animation en Nord-Pas de Calais

 

Des métiers d’avenir, un secteur qui recrute

 

Au sein de la filière « images numériques et industries créatives »,

la filière animation régionale est très large et riche.

 

Elle comprend des studios de créations (Tchak, Ankama, Les Films du Nord),

des écoles de formation, et des associations professionnelles comme Noranim, autant d’entités qui font la richesse des nombreux festivals du territoire ( le Festival International du Court Métrage de Lille avec la Nuit de l’Animation, la fête de l’anim, le FIGRA,…). Cette communauté de l’image en NPDC est soutenue par la Région Nord-pas de Calais et Pictanovo.

 

                                                   Près de 15 % de la production française de dessins animés est réalisée en Nord-Pas de Calais.

 

Le groupe Ankama, mondialement célèbre pour ses créations numériques et jeux vidéos, sort d’ailleurs son prochain long métrage d’animation le 3 février 2016 : Dofus – Livre 1 : Julith.

 

                                             L’image numérique : une offre de formation développée et un secteur en pleine expansion

                                  Des écoles spécialisées pour l’animation et le jeu vidéo : RUBIKA, Supinfocom, Pôle3D, …

                                        Une filière lycée et BTS spécialisée : le lycée Jean Rostand et l’ESAAT de Roubaix

                                    Un enseignement supérieur artistique : l’école du Fresnoy

 

En savoir plus, cliquez sur le lien et regarder la vidéo 1 (métiers: filière animation en Nord Pas de Calais):

http://e.jimdo.com/app/sfa4b223ceeb4af23/p10cb6e4ded9ec4d4?cmsEdit=1



Une formation au métier de développeur/développeuse web-mobile

A Valenciennes, une pop school vient d'ouvrir ses portes. Elle forme des jeunes de 16 à 25 ans sans emploi, de tous horizons, aux nouvelles technologies.

 

                     Vous êtes passionné(e) par les nouvelles technologies ?

 

L’association ANIS lance la POPSCHOOL à Valenciennes. POPSCHOOL c’est 6 mois pour se former au métier de développeur/développeuse d’applications web/mobile ! Cette formation de 6 mois, gratuite et sans pré requis de diplômes, s’adresse à tous les jeunes passionné(e)s par l’informatique, la programmation, le code et qui souhaitent acquérir les compétences nécessaires pour devenir développeur/développeuse d’applications web/mobile.

Pendant 6 mois, vous serez immergé au cœur du code afin de devenir autonome pour développer toi-même ton application et rejoindre une véritable communauté ! N’attendez plus et inscrivez-vous dès aujourd’hui !

Ces formations sont cofinancées par les fonds FSE/IEJ et Valenciennes Métropole.

 

Déjà très demandé, le développeur d’applications pour web et mobile n’a pas trop de soucis à se faire pour son avenir. Ce marché est en plein essor, les opportunités d’emplois et de carrières vont continuer de croître, comme les salaires.

Ce métier technique ne fait pas nécessairement rêver. Concevoir des programmes informatiques spécifiques, développer des logiciels, définir toute la partie algorithmique et de calcul permettant le traitement des données par l’application mobile ressemble à un travail de geek. Peut-être. Mais le fan de technique est très demandé. Ainsi, en 2016, les entreprises, sondées par Pôle emploi dans son étude annuelle sur les besoins en main-d’œuvre, envisagent de recruter 8 124 techniciens d’études et développement informatique et 31 584 ingénieur R&D en informatique, chefs de projets informatique.

 

Des opportunités d’embauches

Les opportunités d’emplois sont là, et ce n’est qu’un début. Selon une étude réalisée par Gigacom et Nui Galways pour la commission européenne, le marché des applications devrait exploser d’ici à 2018. En à peine 3 ans, de 2015 à 2018, « le secteur européen des applications devrait peser plus de 63 milliards d’euros, contre 17,5 en 2015, et 4,8 millions d’emplois contre 1,8 millions » aujourd’hui. Si l’on rentre dans le détail : en Europe en 2015, « le secteur des applis emploie 1 million de développeurs », précise plus loin l’étude, « d’ici à 2018, ses effectifs pourraient atteindre 2,7 millions » poursuit-elle. Encore faudra-t-il les trouver.

Déjà aujourd’hui, la tâche n’est pas facile. Chez Alten, on multiplie les actions, « les partenariats avec les écoles, on élargit aussi les recrutements au niveau européen en embauchant en Espagne, et dans les autres pays limitrophes, on recrute aussi des ingénieurs que l’on forme à ce métier… », égraine Stéphane Dahan, directeur des recrutements au sein du groupe.

Des hausses de salaire

Les sociétés du numériques essaient aussi de séduire ces profils avec des mélodies sonnantes et trébuchantes. Cette année, « les salaires des ingénieurs développement d’applications avec 3 à 5 ans d’expérience augmenteront de 4,2 % par rapport à l’an dernier pour atteindre les 41 000-51 000 euros brut par an. Pour les profils expérimentés, 5 à 10 ans d’expérience, la hausse est de 4 % et le salaire oscille entre 51 000 et 60 000 euros brut annuel », annonce Robert Half dans son étude annuelle des rémunérations.

Les compétences et carrières

Avec ce type de rémunération, le métier n’en est que plus attirant. Pour saisir ces opportunités, il faut outre « les compétences techniques de base : la connaissance et maîtrise des système d’exploitation (IOS, Windows Apps et Android), de langages informatique (Java, Javascript, .net, Php, Ruby on rails), des compétences comportementales. Certes le développeur est chargé de la réalisation technique d’une application, mais pour ce faire, il doit analyser au préalable l’usage ou les usages qu’il en sera fait par le client, comprendre dans quel environnement elle sera utilisée et aussi penser aux futures évolutions, aux futurs biais d’optimisation de cette application. Il faut donc avoir le sens du service client, être rigoureux, à l’écoute, être un bon communicant, et créatif », ajoute Stéphane Dahan, en charge des recrutements chez Altran. Avec cela, le développeur a toutes les chances de se faire remarquer et de grimper soit vers des postes de chef de projet ou de département ou de gagner en expertise et de s’orienter vers des fonctions d’architecte.

 

Plus d'infos: https://fr-fr.facebook.com/POPSchoolNPDCP/

Pop School
Centre de formation
Adresse : 17 Rue des Archers, 59300 Valenciennes

                                  Les Sciences de la Terre : études et métiers

Les Sciences de la Terre ou les Géosciences, nom plus « moderne » de cette discipline sont essentielles dans le monde actuel, notamment à cause de l’importance des catastrophes naturelles dans l’organisation de notre société.

 

Les études en Sciences de la Terre

 

En dehors de l’université, rares sont les filières en géosciences. La licence sciences de la Terre proposée à Lille 1 est l’unique parcours au niveau régional offrant une formation complète et pluridisciplinaire en géologie. Elle se déroule sur trois années et fournit un enseignement généraliste permettant aux étudiants de poursuivre dans différents masters de ce domaine. Elle offre aux étudiants des bases solides dans les sciences géologiques en vue d’une poursuite d’études éventuelle en master mention géoressources, géorisques et géotechnique ou sciences de la Terre et des planètes, environnement. Du côté des écoles d’ingénieurs, l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais propose un parcours ingénieur en géologie et environnement

 

 

Les débouchés en Sciences de la Terre

 

Les emplois offerts dans le domaine des géosciences en France ont principalement pour origine le secteur privé de l’énergie. Les entreprises, notamment pétrolières, minières et de services (géophysique, forages…) représentent 28% des effectifs. Les bureaux d’études et les sociétés de travaux dans le domaine de l’eau, de la géotechnique et de l’environnement emploient, eux, près de 25% des effectifs. Un faible pourcentage des diplômés exercent dans le secteur de l’enseignement supérieur : chercheurs, enseignants-chercheurs, et ingénieurs.