A Valenciennes, une pop school vient d'ouvrir ses portes. Elle forme des jeunes de 16 à 25 ans sans emploi, de tous horizons, aux nouvelles technologies.
Vous êtes passionné(e) par les nouvelles technologies ?
L’association ANIS lance la POPSCHOOL à Valenciennes. POPSCHOOL c’est 6 mois pour se former au métier de développeur/développeuse d’applications web/mobile ! Cette formation de 6 mois, gratuite et sans pré requis de diplômes, s’adresse à tous les jeunes passionné(e)s par l’informatique, la programmation, le code et qui souhaitent acquérir les compétences nécessaires pour devenir développeur/développeuse d’applications web/mobile.
Pendant 6 mois, vous serez immergé au cœur du code afin de devenir autonome pour développer toi-même ton application et rejoindre une véritable communauté ! N’attendez plus et inscrivez-vous dès aujourd’hui !
Ces formations sont cofinancées par les fonds FSE/IEJ et Valenciennes Métropole.
Déjà très demandé, le développeur d’applications pour web et mobile n’a pas trop de soucis à se faire pour son avenir. Ce marché est en plein essor, les opportunités d’emplois et de carrières vont continuer de croître, comme les salaires.
Ce métier technique ne fait pas nécessairement rêver. Concevoir des programmes informatiques spécifiques, développer des logiciels, définir toute la partie algorithmique et de calcul permettant le traitement des données par l’application mobile ressemble à un travail de geek. Peut-être. Mais le fan de technique est très demandé. Ainsi, en 2016, les entreprises, sondées par Pôle emploi dans son étude annuelle sur les besoins en main-d’œuvre, envisagent de recruter 8 124 techniciens d’études et développement informatique et 31 584 ingénieur R&D en informatique, chefs de projets informatique.
Des opportunités d’embauches
Les opportunités d’emplois sont là, et ce n’est qu’un début. Selon une étude réalisée par Gigacom et Nui Galways pour la commission européenne, le marché des applications devrait exploser d’ici à 2018. En à peine 3 ans, de 2015 à 2018, « le secteur européen des applications devrait peser plus de 63 milliards d’euros, contre 17,5 en 2015, et 4,8 millions d’emplois contre 1,8 millions » aujourd’hui. Si l’on rentre dans le détail : en Europe en 2015, « le secteur des applis emploie 1 million de développeurs », précise plus loin l’étude, « d’ici à 2018, ses effectifs pourraient atteindre 2,7 millions » poursuit-elle. Encore faudra-t-il les trouver.
Déjà aujourd’hui, la tâche n’est pas facile. Chez Alten, on multiplie les actions, « les partenariats avec les écoles, on élargit aussi les recrutements au niveau européen en embauchant en Espagne, et dans les autres pays limitrophes, on recrute aussi des ingénieurs que l’on forme à ce métier… », égraine Stéphane Dahan, directeur des recrutements au sein du groupe.
Les sociétés du numériques essaient aussi de séduire ces profils avec des mélodies sonnantes et trébuchantes. Cette année, « les salaires des ingénieurs développement d’applications avec 3 à 5 ans d’expérience augmenteront de 4,2 % par rapport à l’an dernier pour atteindre les 41 000-51 000 euros brut par an. Pour les profils expérimentés, 5 à 10 ans d’expérience, la hausse est de 4 % et le salaire oscille entre 51 000 et 60 000 euros brut annuel », annonce Robert Half dans son étude annuelle des rémunérations.
Avec ce type de rémunération, le métier n’en est que plus attirant. Pour saisir ces opportunités, il faut outre « les compétences techniques de base : la connaissance et maîtrise des système d’exploitation (IOS, Windows Apps et Android), de langages informatique (Java, Javascript, .net, Php, Ruby on rails), des compétences comportementales. Certes le développeur est chargé de la réalisation technique d’une application, mais pour ce faire, il doit analyser au préalable l’usage ou les usages qu’il en sera fait par le client, comprendre dans quel environnement elle sera utilisée et aussi penser aux futures évolutions, aux futurs biais d’optimisation de cette application. Il faut donc avoir le sens du service client, être rigoureux, à l’écoute, être un bon communicant, et créatif », ajoute Stéphane Dahan, en charge des recrutements chez Altran. Avec cela, le développeur a toutes les chances de se faire remarquer et de grimper soit vers des postes de chef de projet ou de département ou de gagner en expertise et de s’orienter vers des fonctions d’architecte.
Plus d'infos: https://fr-fr.facebook.com/POPSchoolNPDCP/